Chaussures pour la rentrée

Vous allez sans doute profiter de la rentrée scolaire pour acheter de nouvelles chaussures à votre enfant. Il a grandi et le changement de saison impose cette acquisition. Profitez-en donc pour faire examiner ses pieds par un podologue.

Avant de vous précipiter dans une boutique, la consultation d’un podologue vous permettra de vérifier que les pieds de votre enfant ne nécessitent pas un chaussage spécifique. Pour vous conseiller, le spécialiste du pied examinera les vieilles chaussures de votre petit. Objectif, mettre en évidence toute usure anormale qui révèlerait un problème de position du pied ou de posture en général qu’il conviendrait de corriger. En fonction de ces observations, il pourra vous conseiller sur le choix à faire. Si rien d’anormal n’est constaté, suivez les conseils suivants pour sélectionner la bonne paire.

  • Il est essentiel de toujours mesurer les deux pieds, en longueur et en largeur. En effet, l’un des deux pieds est toujours plus « fort » que l’autre ;
  • Une chaussure neuve doit être plus grande d’environ 12-16 mm que le plus long orteil. D’autant que le pied de votre enfant n’a pas fini de grandir ;
  • Les chaussures doivent tenir aux pieds avec des lacets, des straps ou des bandes Velcro. Si votre enfant ne sait pas encore enfiler et attacher ses chaussures tout seul, optez pour ces dernières, bien plus pratiques au quotidien ;
  • Les talons doivent être largement inférieurs à la limite de 4 cm recommandée pour les adultes, l’idéal serait qu’ils soient plats ;
  • Le talon doit avoir une base large ;
  • La partie où reposent les orteils doit être de la forme du pied et assez large pour permettre aux orteils de bouger librement et de ne pas être comprimés ;
  • Les chaussures doivent s’adapter parfaitement au talon.

Pour toutes question vous pouvez me contacter: ICI

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 Source: Union française pour la santé du pied, consulté le 24 août 2015
Article original: ICI

Fabrication des semelles orthopédiques

Beaucoup de personnes me demande comment je fabrique les semelles orthopédiques. Je suis équipé d’une fraiseuse 3D permettant la réalisation d’une partie de l’orthèse plantaire (la partie finale étant réalisée à la main directement par votre podologue).

Afin que vous puissiez visualiser, je vous partage une vidéo.

Pour tout renseignements vous pouvez me contacter ICI

Lien original de la vidéo ICI

 

Les tongs ne sont pas bonnes pour la santé…

On le savait, les tongs sont dangereuses pour le porte-monnaie lorsque l’on se fait prendre en train de conduire avec. Une étude de l’université de Miami assure de son côté que les claquettes sont également dangereuses pour la santé.

Les chercheurs américains estiment qu’une tong peut contenir jusqu’à 18 000 bactéries lorsqu’on les porte tous les jours durant l’été. Un véritable nid à maladies.

Un pied pas protégé et qui transpire

 Rien de vraiment nouveau : dès 2009, des scientifiques américains avaient découvert des traces de staphylocoque doré – germe potentiellement mortel s’il profite d’une petite plaie sur le pied – dans une tong portée pendant quatre mois. Et “si ce n’est pas traité avec des antibiotiques, on peut en mourir”, assurait l’un d’entre eux au New York Daily News.

Ils avaient aussi observé qu’aller dans des toilettes publiques (par exemple un stade) en tong pouvait rajouter 13 900 bactéries supplémentaires.

Cette prolifération s’explique bien sûr par la quasi-absence de protection du pied et par la matière caoutchouteuse des tongs qui favorise la transpiration et donc le développement de champignons.

Les chercheurs recommandent donc de nettoyer régulièrement ses claquettes et de ne pas porter la même paire de ces sandales de plage deux étés consécutifs. 

Des risques de lombalgie

Les tongs peuvent aussi causer des problèmes articulaires, « Il y a un mauvais maintien du pied, ce qui peut entraîner un affaissement du pied. Le fait de serrer les orteils pour retenir la tong peut provoquer des tensions au niveau de la voûte plantaire, des déformations d’orteils… Les tongs sont aussi complètement plates, ça peut se répercuter un peu plus haut jusqu’à provoquer des lombalgies »

Pour plus de renseignements vous pouvez me contacter.

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Article original ICI

L’amorti à la marche et à la course

Dans le cadre des consultations podologiques, beaucoup de personnes me parlent de chaussures amortissantes. Il ne faut pas oublier que le corps est déjà capable d’amortir naturellement. Il sera donc plus intéressant dans la plupart des cas de mettre en place une semelle pour restaurer l’amorti naturelle plutôt que de mettre une semelle amortissante (type sorbotane, comme on peux en trouver dans les magasins de sports).

Pour plus de renseignements vous pouvez me contacter.

Semelles ou talonnette, quel intérêt dans la pratique sportive?

Mal aux orteils, aux talons, au niveau de la hanche… Et si la solution de ces tracas passait par le port de semelles « extraordinaires » ?

Semelles : quelle utilité ?

Les semelles vont aider à soulager la pathologie diagnostiquée et rétablir la morphologie du pied et/ou une faiblesse d’appui par différents moyens, en dispersant mieux les pressions ou en réajustant l’axe du pied. Elles seront réalisées sur mesure, suite à un examen précis de la posture globale du corps.

Zoom sur les talonnettes

Les talonnettes peuvent être une solution pour les athlètes souhaitant apporter une protection supplémentaire à l’impact du talon au sol lorsqu’ils courent sur le macadam.
Moins onéreuses que les semelles, elles peuvent rarement suffire pour soulager les tendinites du tendon d’Achille ou les aponévrosites plantaires. Placées sous la semelle d’origine, elles apportent davantage de confort mais ne renforcent pas la stabilité du pied. Il y a donc un risque à porter des talonnettes trop molles, qui pourront, certes, augmenter la sensation d’amorti à la marche, mais qui, dans le sport, risquent d’augmenter les instabilités de pied, conduisant à des entorses par exemple.
En conclusion, en cas de pratique sportive régulière, il est préférable de se diriger vers un podologue qui pourra, par le biais de bilans précis, déterminer la nécessité ou non du port de semelles.
Les talonnettes peuvent trouver leur place également dans la chaîne du traitement des douleurs, utilisées à bon escient, en phase de douleurs importantes et en attendant par exemple une consultation chez un spécialiste. On pourra retrouver leur port en recherche de prévention de pathologie.

Quelques exemples d’objectifs de traitement podologique

Lors d’une aponévrosite. Les semelles vont soutenir la voûte plantaire pour éviter que le pied s’affaisse à l’impact au sol. L’objectif du Podologue sera de quantifier la hauteur théorique et fonctionnelle idéale afin de ne pas positionner le pied en hyper correction, mais suffisamment pour limiter le mouvement pathologique.

Lors d’une tendinite du tendon d’Achille. Des talonnettes à l’arrière du pied pourront surélever le talon afin de détendre le tendon endolori. Le simple port de talonnettes suffit rarement dans ce cas de pathologie car d’autres éléments de posture de pied risquent de venir fragiliser également le tendon d’Achille. Comme par exemple un valgus de pied (pied qui « tombe » vers l’intérieur).

Lors du syndrome de l’essuie-glace (friction de la bandelette ilio tibiale sur le bord externe du genou). Les semelles corrigeront l’axe de la jambe pour éviter que le tendon ne vienne frotter contre l’os du genou. Des étirements devront également être réalisés.

Lors de tendinite rotulienne (on peut retrouver une déviation du genou qui tire sur le tendon rotulien). Si celui-ci est lié à un excès de valgus (pied qui rentre vers l’intérieur), l’utilisation d’une semelle va compenser la déviation intérieure de la cheville.

En cas de syndrome rotulien (contact entre la rotule et le condyle externe du genou), les semelles pourront également aider à ré-axer le genou à la flexion afin de limiter les contacts entre les deux os.

Lors d’une talalgie. Les semelles vont avoir différents objectifs, dont un majeur restera la répartition précise des ondes de choc lors du contact talon/sol. Un des axes principal de travail va être la recherche de la zone à protéger, que cette talalgie soit due à une inflammation des tissus graisseux du talon, ou soit provoquée par une lésion osseuse.

Certains termes peuvent être utilisés pour décrire une semelle à visée sportive : thermoformée (moulée au pied), légère, résistante à la transpiration, anallergique, mais surtout sur mesure et adaptée à la pratique spécifique du sport (en adéquation avec les contraintes spécifiques de chaque discipline).

En collaboration avec Thibault Lamy, Podologue Diplômé d’Etat, titulaire du Certificat de Podologie Médicale et Sportive.

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