par | 10 Mar 2016 | pathologie
La maladie de Köhler, qu’est-ce que c’est ?
La maladie de Köhler est une pathologie de croissance typique de l’enfant. Il s’agit d’une ostéochondrose de l’os naviculaire du pied. Elle touche principalement le jeune garçon, sportif ou hyperactif, principalement vers 7-8 ans. L’atteinte est dans la plupart des cas unilatérale.
NB : Une ostéochondrose est une anomalie de croissance de l’os et du cartilage chez l’enfant, où l’on constate une interruption de la vascularisation du noyau d’ossification de l’os concerné.
La maladie de Köhler, quels sont les signes ?
L’enfant se plaindra d’une forte douleur en regard de l’os naviculaire, le plus souvent lors de la pratique sportive (accélération en course à pied…). Cette douleur sera retrouvée à la palpation directe et on observera une tuméfaction (un gonflement ou une déformation) et l’enfant peut aller jusqu’à boiter en reportant l’appui de son pied vers l’extérieur pour essayer de soulager sa douleur.
Bien que le diagnostic clinique soit suffisant, un cliché radio peut être demandé pour confirmer le diagnostic. On retrouvera alors un aplatissement, une ostéocondensation voire une fragmentation de l’os naviculaire pour les cas les plus importants.
La maladie de Köhler, quelle en est la cause ?
Cette pathologie de croissance évolue le plus souvent sur un os mal vascularisé, associée à une pronation excessive de l’articulation sous-talienne et médiotarsienne. Le déplacement en chute médiane importante du pied semblent créer une dislocation de l’articulation talo-naviculaire et le naviculaire subit des forces de contraintes répétées.
On retrouvera donc majoritairement cette pathologie chez les enfants présentant :
- un pied plat valgus
- une valeur de torsion tibiale inférieure à la physiologie (jambe un peu trop en dedans)
- une hyper mobilité du 1er rayon en dorsiflexion ainsi qu’une déformation fonctionnelle de l’avant pied en varus.
La maladie de Köhler, quel traitement ?
Dans un premier temps, un repos sportif de quelques jours sera à réaliser, afin de mettre en place le traitement par orthèses plantaires (semelles orthopédiques) FONCTIONNELLES réalisées par un podologue. Ces orthèses permettront de contrôler la pronation anormale sous-talienne et médiotarsienne, ainsi que l’hypermobilité du 1er rayon. Il sera important que l’enfant porte des chaussures avec un contrefort plutôt rigide afin de potentialiser l’effet de contrôle de pronation des semelles.
L’évolution sera donc favorable rapidement, permettant à l’enfant de reprendre progressivement son activité sportive.
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par | 20 Jan 2016 | pathologie
La maladie de Sever est une ostéochondrite du pied. Il s’agit d’un trouble de la croissance du noyau secondaire d’ossification postérieure du calcanéum. Elle est superposable à la maladie d’Osgood-Schlatter au niveau du genou.
Ces douleurs sont l’équivalent d’une tendinite de l’adulte. Elle se manifeste chez l’enfant en période de croissance (10 à 16 ans). L’enfant se plaint d’une talalgie au cours de la marche ou d’un effort sportif, et s’atténue au repos.
La radiographie montre parfois une condensation du noyau de densification.

Une palpation douloureuse du talon localisées sur les faces latérales et postérieures du talon suffit dans un contexte de croissance importante et d’activités sportives intensives. La douleur apparaît pendant ou après l’effort.
En revanche, “la radiographie n’est la plupart du temps pas nécessaire, sauf s’il existe un oedème ou une rougeur ou pour éliminer une autre pathologie de l’os si les symptômes ne sont pas vraiment caractéristiques.
La marche sur la pointe des pieds est un signe qu’il faut rechercher car elle peut entraîner une rétraction du tendon d’Achille.
Le traitement consiste en un arrêt des activités sportives, des techniques d’étirement du mollet, de la cryothérapie, le port d’orthèses plantaires, le K-taping et beaucoup de repos.
Le port de semelles amortissantes est vivement conseillé par les orthopédistes et les pédiatres. Elles visent à former un coussin protecteur entre le sol et le talon.
Dans les nouvelles techniques utilisées par les podologues pour soigner cette pathologie, on retrouve le k-taping.


source 1
source 2
par | 5 Sep 2015 | Non classé
Vous allez sans doute profiter de la rentrée scolaire pour acheter de nouvelles chaussures à votre enfant. Il a grandi et le changement de saison impose cette acquisition. Profitez-en donc pour faire examiner ses pieds par un podologue.
Avant de vous précipiter dans une boutique, la consultation d’un podologue vous permettra de vérifier que les pieds de votre enfant ne nécessitent pas un chaussage spécifique. Pour vous conseiller, le spécialiste du pied examinera les vieilles chaussures de votre petit. Objectif, mettre en évidence toute usure anormale qui révèlerait un problème de position du pied ou de posture en général qu’il conviendrait de corriger. En fonction de ces observations, il pourra vous conseiller sur le choix à faire. Si rien d’anormal n’est constaté, suivez les conseils suivants pour sélectionner la bonne paire.
- Il est essentiel de toujours mesurer les deux pieds, en longueur et en largeur. En effet, l’un des deux pieds est toujours plus « fort » que l’autre ;
- Une chaussure neuve doit être plus grande d’environ 12-16 mm que le plus long orteil. D’autant que le pied de votre enfant n’a pas fini de grandir ;
- Les chaussures doivent tenir aux pieds avec des lacets, des straps ou des bandes Velcro. Si votre enfant ne sait pas encore enfiler et attacher ses chaussures tout seul, optez pour ces dernières, bien plus pratiques au quotidien ;
- Les talons doivent être largement inférieurs à la limite de 4 cm recommandée pour les adultes, l’idéal serait qu’ils soient plats ;
- Le talon doit avoir une base large ;
- La partie où reposent les orteils doit être de la forme du pied et assez large pour permettre aux orteils de bouger librement et de ne pas être comprimés ;
- Les chaussures doivent s’adapter parfaitement au talon.
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Source: Union française pour la santé du pied, consulté le 24 août 2015
par | 12 Fév 2015 | pathologie
Cette maladie est caractérisée par une douleur locale et un enflement au niveau de la tubérosité tibiale à l’insertion du tendon rotulien. Elle atteint surtout les garçons très actifs sportivement entre 10 et 15 ans. La douleur est plus importante en montant les escaliers. Parfois l’enfant boite.
Cette nécrose aseptique est définie par Brower comme étant une altération des centres d’ossification primaire et secondaire avec résorption graduelle du tissu osseux de réparation. L’étiologie est en rapport avec un traumatisme et interruption de l’apport normal ou de la nutrition par la circulation sanguine.
La relation entre la pronation anormale du pied et la rotation interne anormale de la jambe augmente considérablement l’angle Q formé par le tendon rotulien. La traction anormale au niveau de l’insertion de ce tendon, aidée par un phénomène de surutilisation dû à l’activité sportive, constitue le traumatisme causal de cette affection.
Le traitement chirurgical s’impose dans les cas de douleur persistante après le plâtre et l’arrêt de l’activité sportive.

Traitement
Lorsque l’examen biomécanique met en évidence une mobilité excessive en pronation de l’articulation sous-astragalienne et médiotarsienne, celle-ci sera responsable de la rotation interne anormale du membre inférieur. La traction du tendon rotulien peut, dans ce cas, être à l’origine, au niveau de son insertion sur le tibia, d’arrachement et fragmentation osseuse. Une orthèse fonctionnelle contrôlant la pronation excessive, diminuera considérablement la rotation interne de la jambe et la traction du tendon rotulien sur son insertion. L’orthèse fonctionnelle seule peut constituer un traitement de l’Osgood-Schlatter débutant et on peut éviter la récidive par traitement postopératoire.
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par | 24 Sep 2014 | Non classé
Le pied bot est une déformation dans laquelle le pied, en position vicieuse permanente sur la jambe, forme avec elle un angle tel qu’il ne repose plus sur le sol par ses points d’appui normaux.
Il existe plusieurs types de pieds bots:
1. Le pied équin : le pied reste en extension (flexion plantaire). Il y a un raccourcissement du temps de fonction en contact et une fonction prolongée en propulsion.
2. Le pied talus : c’est l’inverse du pied équin. Le pied est en dorsiflexion. Il y a un raccourcissement du temps de fonction en propulsion et une fonction prolongée en contact.
3. Le pied varus: le pied est en adduction et en inversion de telle sorte que le sujet marche sur le bord externe du pied comme dans le cas d’un avant-pied valgus compensé.
4. Le pied valgus : le pied est en abduction et en éversion et la marche se fait sur le bord interne du pied comme dans le cas un avant-pied varus compensé.
Mais ces formes simples se combinent pour constitue le pied varus oequin qui se trouve en adduction, en inversion et en plantiflexion, ou bien le pied talus vatgus en abduction, éversion et dorsiflexion.
Le pied bot est le plus souvent d’origine congénitale. Le pied bot acquis e~;t habituellement une séquelle de la paralysie infantile.
Pied bot varus équin congténital. Le pied bot varus équin représente, d’après Lelièvre, 85 % des pieds bots congénitaux. Il se caractérise par un équinisme. C’est une déformation particulièrement rebelle, par une inversion totale du pied. La plante regarde en dedans par une adduction de l’avant-pied sur l’arrière-pied.
Le bord interne se trouve coudé suivant un angle ouvert en dedans. Par torsion tibiale interne, il y a torsion malléolaire interne. La malléole externe est plus en avant que la malléole interne.
Parmi les lésions osseuses, signalons la flexion plantaire de l’astragale. L’adduction place le scaphoïde en dedans. Le calcanéum effectue un mouvement dans les trois plans ; il s’inverse, se met en dorsiflexion et en adduction et entraîne avec lui le cuboïde.
Les parties molles s’altèrent; certains muscles et ligaments se rétractent; d’autres s’étirent. Mais il semble que le tendon d’Achille soit l’agent causal du déséquilibre et le premier responsable du pied bot.
La cause première du pied bot varus équin semble être l’attitude vicieuse in utero, bien qu’il y ait parfois coexistence avec un spina-bifida.
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