SPORTIFS: il est essentiel de consulter régulièrement un PODOLOGUE DU SPORT : pourquoi ?

SPORTIFS: il est essentiel de consulter régulièrement un PODOLOGUE DU SPORT : pourquoi ?

La médecine du sport est complexe; Il faut avant  tout mener des réflexions sur la PREVENTION des lésions. Le travail d’équipe est ESSENTIEL: le médecin traitant, le médecin du sport, des conseils en nutrition, un kiné du sport, un ostéopathe aguerri dans ses techniques, et le PODOLOGUE DU SPORT; bien sûr la relation entre le sportif et son entraîneur doit rester au centre de la préparation et du suivi du sportif.

Voici un résumé de ce que peut apporter un suivi régulier auprès d’un PODOLOGUE DU SPORT, dont je conseille l’avis à TOUS les sportifs, même un sportif d’âge mûr, et quelque soit le niveau sportif.

Mon expérience de terrain m’amène à AFFIRMER que de (trop) nombreuses lésions sont en relation directe avec un problème de pieds.

Je conseille aussi la lecture sur ce site d’un article sur les ampoules: http://www.medecinedusportconseils.com/2010/04/29/les-ampoules-des-pieds-comment-les-eviter-comment-les-soigner/

Ce problème de pieds peut être « statique » (au repos) ou « dynamique » (à l’effort) car bien évidemment à l’effort la gestuelle du pied, de la cheville, du genou, du bassin, du rachis, des épaules met en mouvement la « posture » du corps dans son entier (chaînes musculaires et ligamentaires, etc., je ne détaille pas)

Donc bien évidemment le bilan podologique ne peut se concevoir QU’A L’EFFORT (c’est comme si on faisait passer un test d’effort à un sportif assis sur une chaise : ça ne sert à rien, c’est une évidence)

Les podologues DU  SPORT sont équipés de matériel qui analyse la dynamique du pied, des jambes PENDANT L’EFFORT (plateaux de marche, home traîneur et le cycliste vient avec SON vélo)

Il ne s’agit pas de remettre en cause la compétence des Podologues qui n’ont pas la qualification de podologue du sport. Mais le sportif ne limite pas son activité à la station debout : il marche, il court, il roule, il saute !!!!

Combien de fois un problème de genou chez un sportif est en relation DIRECTE avec une inégalité de longueur des membres inférieurs ou un trouble statique OU dynamique de pieds, c’est du QUOTIDIEN pour le médecin du sport.

Les raisons qui me semblent relever d’une consultation chez un PODOLOGUE du sport me semblent nombreuses si bien que j’irais jusqu’à dire que tout sportif qui se sert de ses pieds doit consulter une fois par an un Podologue du sport ; essayons de lister les indications :

Sportif en surpoids qui par exemple affaisse ses voutes plantaires.

Trouble rhumatologiques chez un sportif d’âge mûr, arthrose, etc.

TOUTE pathologie et toute gêne ou douleur ressentie au niveau des pieds, chevilles, genoux, bassin, dos, jusqu’au rachis cervical.

Conseils pour le choix des chaussures, adaptées à la morphologie du pied et à la dynamique (« supinateur » c’est à dire semelles usées à l’extérieur, « pronateur » c’est à dire semelles usées à l’intérieur, ou « universel »)

Prévention et soins des mycoses, verrues, ongles incarnés, zones d’hyperkératose, onychomycoses (« champignons » au niveau des ongles), prévention et conseils pour les hématomes sous les ongles, zones exposées au risque d’ampoules, soins des ampoules, prévention et soins chez le sportif diabétique, etc. etc.

La conception éventuelle de semelles orthopédiques adaptées à chaque sportif : amélioration de l’amorti, correction d’un trouble statique ou dynamique pour participer au traitement d’une tendinopathie, d’un syndrome rotulien, d’un problème de dos, d’une inégalité de longueur des membres inférieurs, etc. etc. etc. PAR EXEMPLE UNE TENDINITE d’Achille, du pied, d’une cheville, d’un genou, d’une hanche NE SE SOIGNE PAS A COUPS D’ANTI-INFLAMMATOIRES SANS AVOIR RECHERCHE TOUTES LES CAUSES POSSIBLES, et le bilan podologique statique ET dynamique doit faire partie du BILAN GLOBAL : AVANT  TOUT on soigne la CAUSE de la tendinite

Conseils d’hygiène du pied : comment laver les pieds, les essuyer, les sécher, les masser, etc. etc.

Accompagnement thérapeutique dans les suites d’une entorse, d’une chirurgie.

Les conseils de « préparation » avant  un objectif sportif : choix des chaussures, des chaussettes, tannage préventif, prévention par rapport au sable, à la chaleur ou au froid, etc. etc.

Conseils et prise en charge d’une insuffisance veineuse des membres inférieurs.

J’ai probablement oublié d’autres indications, mais il est parfois exaspérant de constater que de trop nombreux soucis chez le sportif auraient pu être  évités si une consultation chez un Podologue du sport avait été prescrite.

Certains sportifs objecteront que le prix d’une consultation et de la confection de semelles thermoformées cela représente un coût financier certain…. oui je suis d’accord ; mais …. combien coûte une bonne paire de chaussures de sport, combien coûte le dernier gadget à la mode (je ne citerais que le « fameux » bracelet…) Le plus souvent cette consultation et la confection de semelles n’est pas plus chère que chez un Podologue qui n’est pas spécialisé en podologie du sport et de façon constante le sportif sera surpris de la durée de la consultation (plus d’une demi-heure)

J’insiste régulièrement sur la notion que c’est surtout pendant l’intersaison qu’il faut consulter le Podologue (tout comme l’ophtalmo, le dermato, le dentiste, etc)

J’ajouterai enfin que très souvent le Podologue du sport pratique lui-même en loisir ou en compétition une activité sportive; il est alors facile pour un sportif de s’orienter plutôt vers un Podologue qui fait du vélo, ou du triathlon, ou de la course à pied, ou encore du tennis, etc.  Les soins n’en seront que plus adaptés.

Vous aurez bien compris que l’objectif de cet article est de justifier l’intérêt de cette consultation (à prescrire par votre médecin) à titre préventif et thérapeutique chez la plupart des sportifs.

L’article original se trouve : ICI

5 août 2010 par Jean Jacques Menuet

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La tendinite rotulienne en cyclisme – Mécacote

La tendinite rotulienne peux venir :
– Manivelles trop longues
– selle trop basse
– Utilisation de trop grands braquets
– Position en  “bec de selle”

La “bonne longueur de manivelles” doit permettre au cycliste de “tourner les jambes à 90/110 tr/mn”.
Pour cela l’engagement des cales sous la chaussure doit être parfait (manivelle et pédale horizontale) la verticale qui passe par l’axe de la pédale doit aussi passer par l’axe de la tète du premier métatarse.( Pruitt )

Si le cycliste fait du bec de selle c’est qu’il est assis trop à l’arrière ou que le guidon est trop loin de la selle.
Ceci se vérifie lorsque la manivelle et la pédale sont horizontales vers l’avant la perpendiculaire qui passe par l’axe de la pédale doit aussi passer par la tête du premier métatarse et par la face postérieure de la rotule, lorsque le cycliste pédale et fournit l’effort correspondant à son  » activité  » cycliste…..et non pas sur un mannequin statique ou même dynamique puisque tous les paramètres de l’activité cycliste ne sont pas pris en compte..en Laboratoire ……..le cyclisme se pratique sur la route.

Pour tout renseignement vous pouvez me contacter : ICI

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Article original

Vincent Blondeau ( mécacote)

Nouveau matériel d’analyse – PodiaXP

L’examen vidéo permet au thérapeute d’apprécier une pathologie avec plus de précision afin d’adapter son traitement.

Le logiciel PodiaXP assure la détection de déséquilibres et de mouvements invisibles à l’oeil nu.

Cette aide au diagnostic permet une plus grande précision, un suivi et des comparaisons lors de la réalisation d’examens ou de bilans (Posture, marche, course…)

Les rapports illustrés permettent une meilleure compréhension de la part du patient et des prescripteurs.

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Hallux rigidus – limitus


C’est une arthrose de la métatarso-phalangienne et de la métatarso-sésdamoïdienne. Elle est ostéophytique et ankylosante, primitive et sans désaxation articulaire.

 Étiologies :

  • Trauma ou micro trauma, sportif ou professionnel
  • Pied égyptien
  • Troubles statiques du pied (pied valgus, pied creux)
  • Facteurs dystrophiques acquis ou congénitaux : ostéochondrite du I, séquelles d’algoneurodistrophie, immobilisation prolongée
  • Arthrosique général, arthrites septiques, arthrites aseptiques, spondylarthropathies (goutte, …)

Symptomatologie

Stade I

  • Douleur minime voire nulle, intermittente, en flexion dorsale de la métatarsophalangienne
  • Douleur à la mobilisation avec peu de limitation articulaire

Stade II : arthrose constituée

  • Douleur inexistante ou à type de fourmillements permanents
  • Limitation de la flexion dorsale
  • Craquement à la mobilisation et la douleur est recrée
  • Hyperextension de l’interphalangienne pouvant entraîner un ongle traumatique
  • Présence d’ostéophytes dorsales au niveau de la métatarsophalangienne, avec une peau rouge, amincie avec une bursite possible
  • Hyperkératose sous l’interphalangienne et sous la cinquième tête métatarsiennes

 Hallux limitus

Stade III : ankylose

  • Rigidité totale
  • Plus de douleur
  • Gros orteil en barquette
  • Productions ostéophytiques (saillie dorsale)
  • Hyperkératose et peau sont pareilles au stade II
  • Métatarsophalangienne fixée en flexion plantaire

 La marche :

Sur le bord externe, rotation interne de hanche. Les 3 phases sont inexistantes et s’accompagnent d’une diminution de la longueur du pas.

Traitement :

  • Médical : Injection intra-articulaire de corticoïdes
  • Kinésithérapie
  • Chirurgie: Ostéophytectomie, Arthroplastie prothétique, Arthrodèse en flexion dorsale
  • Podologie: Traitement des kératopathies et des pathologies unguéales.
  • Semelles orthopédiques
  • K-taping
  • Conseils de chaussant : éviter les talons hauts, chaussure avec empeigne haute, large et souple ainsi qu’un semelage rigide et un relevé de bout important