Pourquoi consulter un podologue du sport ? Les bienfaits d’une analyse posturale pour les sportifs et les enfants actifs

Pourquoi consulter un podologue du sport ? Les bienfaits d’une analyse posturale pour les sportifs et les enfants actifs

Que l’on soit sportif amateur ou athlète confirmé, la posture et l’équilibre corporel jouent un rôle essentiel dans la performance… et dans la prévention des blessures. Trop souvent négligée, l’analyse posturale permet d’optimiser les appuis, de corriger les déséquilibres et de prévenir les douleurs chroniques. Mais ce bilan ne concerne pas uniquement les sportifs adultes : les enfants actifs bénéficient également d’un suivi podologique adapté.

Les troubles fréquents chez les sportifs

Les sportifs sollicitent intensément leur corps : courses à pied, sauts, changements de direction, contacts… Cela engendre des contraintes importantes sur les pieds, les genoux, les hanches et la colonne vertébrale.

Parmi les troubles les plus fréquemment rencontrés :
• Douleurs plantaires (aponévrosite, métatarsalgie)
• Tendinites (Achille, fascia lata…)
• Instabilités de cheville ou du bassin
• Déséquilibres posturaux récurrents
• Récupération difficile après l’effort

Une consultation chez un podologue du sport permet d’identifier les causes mécaniques de ces douleurs.

Pourquoi l’analyse posturale est essentielle ?

L’analyse posturale permet d’évaluer l’alignement global du corps en statique et en dynamique. Grâce à des outils de mesure, des tests spécifiques et une observation du mouvement (marche, course, gestes techniques), le podologue identifie les compensations, les déséquilibres ou les zones de tension.

Chez l’enfant, cette analyse est d’autant plus importante qu’elle permet d’agir tôt, notamment en cas de :
• Pieds plats ou valgus
• Chutes fréquentes
• Mauvais alignement des jambes
• Débuts d’activités sportives régulières

Le rôle du podologue du sport

Le podologue du sport ne se contente pas de prescrire des semelles orthopédiques. Il agit en véritable expert du mouvement :
• Réalisation de semelles sur mesure adaptées au sport pratiqué
• Conseils sur les chaussures et le rythme d’entraînement
• Prévention des blessures et optimisation du geste
• Suivi de la croissance chez l’enfant sportif

Conclusion

Un bilan podologique et postural est une étape-clé pour quiconque souhaite pratiquer une activité physique dans les meilleures conditions. Sportifs amateurs, compétiteurs, enfants actifs : chacun peut bénéficier de conseils personnalisés pour améliorer ses performances, prévenir les blessures et renforcer son confort.

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Faire du sport lorsqu’il fait froid : quid des impacts sur la santé ?

Faire du sport lorsqu’il fait froid : quid des impacts sur la santé ?

Courir par temps froid peut-il avoir un impact sur notre santé ?

Les explications de Jacques Pruvost, médecin du sport.

L’hiver est arrivé avec son cortège de questions habituelles concernant les bénéfices et les risques des activités physiques et sportives lorsqu’il fait froid. Si les sportifs s’adaptent à la période hivernale et ont le plus souvent de très bons souvenirs de leur activité préférée pendant les mois d’hiver, les médecins restent très prudents sur leurs conseils lorsqu’on les questionne sur le sport en hiver. Quelles sont les raisons qui poussent les cardiologues du sport à craindre l’hiver et à recommander de ne pas faire d’exercice lorsque la température est inférieure à -5°C ? Quels sont les risques à s’entraîner si la température est négative, que le froid soit réel ou ressenti ?

Froid et risques cardio-vasculaires

Le froid entraîne une vasoconstriction des artères, c’est-à-dire une diminution du calibre des vaisseaux sanguins. Ceci entraine une baisse du flux sanguin, et donc du transport de l’oxygène, vers différents organes essentiels comme le cœur ou le cerveau. Cette diminution parfois importante de la circulation et de l’oxygénation du muscle cardiaque peut entraîner des incidents graves comme l’angine de poitrine ou bien des accidents coronaires aigus comme l’infarctus du myocarde.
Bien évidemment, ces accidents surviennent très rarement chez des sportifs jeunes mais plutôt chez des sportifs de plus de 40 ans chez qui les facteurs de risque associent l’âge, le sexe masculin et des facteurs de risque cardio-vasculaires comme le diabète, l’hypercholestérolémie ou le tabagisme actif. Ces sportifs ignoraient avoir des problèmes vasculaires. C’est le froid associé à l’exercice le plus souvent à des intensités élevées qui agit comme un révélateur d’anomalies qui se seraient sans doute déclenchées quelques mois ou quelques années plus tard à des températures plus clémentes.

Froid et asthme

Nos artères ne sont pas les seules à redouter le froid, les bronches sont elles aussi très sensibles à la baisse des températures. Le froid entraîne une irritation de la muqueuse bronchique et un spasme des petits muscles qui déterminent le calibre des bronches. De ce fait, les asthmatiques sont très sensibles au froid et peuvent déclencher des crises lorsqu’ils pratiquent du sport, et notamment des sports d’endurance, pendant les mois d’hiver.
Rappelons que l’asthme est une pathologie fréquente en France puisque les statistiques montrent qu’environ 10% des enfants scolarisés et 6% des adultes présentent soit une véritable maladie asthmatique, soit des signes respiratoires pouvant être considérés comme précurseurs ou équivalents d’asthme.

Dans certaines conditions de durée, d’intensité et de type de pratique sportive (natation, triathlon, ski de fond, courses d’endurance), une inflammation chronique des voies aériennes peut survenir et déclencher un asthme induit par l’exercice chez des sportifs qui n’avaient jamais jusqu’alors fait d’asthme allergique. Le froid est alors un élément déclenchant majeur de crises d’asthme à l’exercice.

Froid et pollution   

En cette fin d’année 2013, les médias ont largement diffusé les informations alarmantes sur l’élévation de la pollution atmosphérique. Pollution habituelle mais que le froid a aggravée notamment au centre et autour des grandes agglomérations. Les « particules fines » en suspension dans l’air sont très irritantes pour les bronches et peuvent de ce fait déclencher ou révéler les maladies respiratoires mais aussi les maladies cardio-vasculaires. Ce mécanisme est plus souvent mis en alerte l’été lors des grosses chaleurs. Il faut savoir aussi le redouter lors des périodes hivernales.

Froid, pathologies tendineuses et musculaires

Le protocole connu internationalement sous le vocable GREC (glace, repos, élévation, contention) est recommandé par tous les médecins du sport. Il rappelle que le froid est au premier plan des thérapeutiques utilisées pour soigner les pathologies traumatiques ou micro-traumatiques du sportif. Puisque le froid est un excellent moyen de les traiter et de les prévenir, un raccourci logique serait de penser que les blessures du sportif sont moins fréquentes l’hiver. Pas si simple…Une étude américaine a démontré que les tendinopathies chez les coureurs à pied étaient deux fois plus fréquentes l’hiver que l’été !

L’objectif de cet article n’est absolument pas de faire peur aux sportifs en leur brossant un tableau très noir des risques des activités physiques et sportives en hiver.
Dans les régions du nord et de l’est de la France, ainsi que dans les régions de haute ou bien de moyenne montagne, les sportifs se régalent à pratiquer leurs activités préférées dans des conditions hivernales parfois difficiles. Ils s’adaptent en élaborant un échauffement plus long, en utilisant des équipements adaptés (finis les vêtements en coton qui gardent la sueur glacée en bas du dos…), en modulant durée et intensité de l’exercice.

Voici cependant quelques recommandations précises pour les hommes de plus de 40 ans et femmes de plus de 45 ans :

  • Si vous n’avez pas encore réalisé d’épreuve d’effort chez un cardiologue, c’est le bon moment. A fortiori si vous avez été un fumeur actif pendant plus de dix ans.
  • Si vous ressentez des symptômes inhabituels à l’exercice comme un essoufflement, des palpitations ou des douleurs dans la poitrine, ne forcez surtout pas votre allure, arrêtez-vous et parlez-en rapidement à votre médecin.

Vous souhaitez plus de renseignements, ou vous avez des questions : CONTACT

Lien original : ICI

Formation volodalen sur les préférences motrices

Formation volodalen sur les préférences motrices

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Rien ne sert de comprendre qui vous êtes, si ce n’est pour vous accompagner là ou vous souhaitez aller. Que votre objectif soit sportif (performance) ou santé (prévention des blessures, soins), l’approche Volodalen Preference Training intègre vos caractéristiques et celles de l’environnement dans lequel vous vous exprimez. Que vous soyez sportif amateur ou professionnel du sport, Volodalen vous teste, vous prépare et/ou vous forme en course à pied, en vélo, en ski, club en mains ou balle au pied.

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Sport : ces activités qui boostent l’énergie

Sport : ces activités qui boostent l’énergie

Épuisé à l’idée même de chausser vos baskets ou d’enfourcher votre vélo ? Il faut insister car une activité physique et sportive régulière réduit la fatigue et augmente le tonus.

Le sport fatigue, c’est entendu. Mais il donne aussi de l’énergie! Ce n’est pas un paradoxe mais une question de temporalité. Si le corps est épuisé ponctuellement par un effort, il résistera de mieux en mieux au fil d’une pratique régulière. Et il s’en trouvera globalement en meilleure forme, quelle que soit l’activité pratiquée, du moment qu’elle est adaptée à la personne.

La fatigue, qu’elle soit physique, chronique, consécutive à une maladie ou liée au surmenage, est souvent à l’origine de la sédentarité. Incapable de soutenir durablement un effort physique ou mental, l’individu fatigué souffre d’un manque de tonus et d’énergie qui se ressent sur son moral. Un cercle vicieux s’enclenche: les ressources nécessaires pour bouger font défaut. Et pourtant, «brûler des calories stimule nos réserves énergétiques, notre cœur et nos hormones et “nettoie” l’organisme. La sédentarité affaiblit les muscles, diminue la condition physique et peut provoquer des maladies chroniques. Se bouger, c’est comme une voiture qu’on ferait rouler pour éviter qu’elle ne s’encrasse», explique le Dr Patrick Bacquaert, médecin chef de l’Institut de recherche du bien-être de la médecine et du sport santé (IRBMS), médecin physique et spécialisé en consultations sport-santé.

Une activité physique régulière a des effets bénéfiques très marqués sur le stress, la dépression et l’anxiété.

Rapport de l’Anses

Faire du sport est surtout payant sur le long terme. «Les mitochondries, le moteur énergétique des cellules, sont stimulées et vont à leur tour solliciter l’organisme de façon à ce qu’une sensation de bien-être s’installe. Il faut toutefois passer par un stade de pénibilité», ajoute le Dr Bacquaert.

En cas de stress, et de la fatigue psychologique qui l’accompagne, on a tout intérêt à pratiquer une activité physique, explique le Pr Xavier Bigard, président de la Société française de médecine de l’exercice et du sport. «Ne serait-ce que d’aller marcher 20 à 30 minutes tous les jours réduit l’état d’anxiété et les signes de dépression. La production de neuromédiateurs, ces molécules chimiques fabriquées dans le cerveau et impliquées dans l’activation des systèmes de récompense, aide à se sentir mieux. Grâce à la pratique régulière d’une activité physique, la perception de fatigue s’amenuise. Le muscle est plus entraîné et résiste à l’installation d’un état de fatigue.»

L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) y insiste dans son rapport d’expertise collective de janvier 2016: une pratique régulière – jusqu’à 90 minutes d’activité physique quotidienne à intensité élevée – réduit le risque de stress et d’épisodes de dépression, d’anxiété et de burn-out. Un effet dose a également été suggéré: plus la fréquence de pratique avec des efforts d’intensité élevée est importante, plus faible est le risque de développer un état dépressif.

Une activité physique provoque une saine fatigue si l’intensité est suffisante.

L’activité physique et sportive joue également un rôle régulateur face aux perturbations du sommeil. En facilitant l’endormissement et en générant une saine fatigue, l’effort aide à mieux dormir et fournit à l’organisme plus de tonus. Attention toutefois à ne pas s’y adonner trop tardivement le soir.

Les maîtres mots sont le plaisir, la progressivité dans l’effort, la pérennité et la sécurisation.«La convivialité, en groupe ou petit nombre, est fondamentale. Il faut respecter le plaisir et le challenge, sans le confondre avec la performance, en se fixant des objectifs réalisables comme effectuer le tour d’un parc en marche nordique ou nager 20 longueurs de bassin», commente le Dr Philippe Sosner, cardiologue au centre médico-sportif Mon Stade et à l’Hôtel-Dieu, à Paris. Plus simple encore que la pratique sportive, de simples activités telles que jardiner ou bricoler peuvent s’intégrer dans notre vie quotidienne. «C’est avant tout la progressivité qui permet que l’effort soit durable et qu’il ne s’accompagne pas de peur, de fatigue et d’abandon»,détaille le Dr Bacquaert. Cette approche qui demande 8 à 12 semaines diminue la fatigue et la sensibilité aux infections.

Mais mieux vaut adapter l’intensité de l’effort à votre condition physique et à votre état de fatigue. «Si vous partez de zéro ou n’avez jamais été très actif, commencez par une marche de 10 minutes à vitesse rapide en augmentant la durée, puis la vitesse et en rajoutant des exercices de renforcement musculaire au quotidien», conseille le Pr Bigard. Varier les pratiques est essentiel, même si aucune activité sportive type n’est spécialement recommandée pour améliorer le tonus.

L’activité physique et sportive doit être pratiquée idéalement au moins trois fois par semaine.

«Il faut distinguer l’effort très explosif et brutal de l’effort intense mais de courte durée, sans oxygène (ou effort dit en zone anaérobie), ou encore celui de longue durée, moins pénible et avec oxygène (appelé effort d’endurance ou d’aérobie), que l’on contrôle grâce à la surveillance de la fréquence cardiaque, souligne le Dr Bacquaert. Dans tout état de fatigue, pour retrouver le bien-être, l’oxygène doit faire travailler les cellules au travers d’efforts longs, modérés et d’endurance avec une petite pénibilité pour puiser dans nos réserves.»

Ainsi, les sports d’endurance doivent être privilégiés par rapport à la boxe ou au squash, mais à condition d’entraîner de réels efforts: une promenade, c’est bien, mais mieux vaut une marche rapide, avec montées, pour réveiller son corps et faire fonctionner la pompe cardiaque.

En résumé, pensez à l’acronyme FITT, conseille le Dr Sosner. Tout d’abord, F pour fréquence. L’activité physique et sportive doit être pratiquée idéalement au moins trois fois par semaine pour amorcer une régulation hormonale et au niveau du système nerveux autonome tout en apportant des bienfaits. «Comme un médicament à effet prolongé, son effet va durer 24-48 heures, puis s’atténuer. Il faut donc en reprendre une dose.» Puis I pour intensité, étroitement liée à T pour Time, la durée, soit 30 minutes intensives de façon quotidienne. T pour le type d’activité, variée, en gardant l’idée d’amener au seuil de l’essoufflement (il faut pouvoir continuer à parler dans l’effort).

Avant de se lancer, il est utile de faire un bilan pour toute activité intense, de bien s’échauffer, de respecter une logique dans l’entraînement (l’idéal est de respecter des paliers), puis de récupérer grâce à un temps de relaxation et d’étirement. «N’oubliez pas d’être à l’écoute de votre corps, sachez lever le pied si vous constatez quelque chose d’inhabituel et n’allez pas au-delà de vos limites», conseille Philippe Sosner.

SPORTIFS: il est essentiel de consulter régulièrement un PODOLOGUE DU SPORT : pourquoi ?

SPORTIFS: il est essentiel de consulter régulièrement un PODOLOGUE DU SPORT : pourquoi ?

La médecine du sport est complexe; Il faut avant  tout mener des réflexions sur la PREVENTION des lésions. Le travail d’équipe est ESSENTIEL: le médecin traitant, le médecin du sport, des conseils en nutrition, un kiné du sport, un ostéopathe aguerri dans ses techniques, et le PODOLOGUE DU SPORT; bien sûr la relation entre le sportif et son entraîneur doit rester au centre de la préparation et du suivi du sportif.

Voici un résumé de ce que peut apporter un suivi régulier auprès d’un PODOLOGUE DU SPORT, dont je conseille l’avis à TOUS les sportifs, même un sportif d’âge mûr, et quelque soit le niveau sportif.

Mon expérience de terrain m’amène à AFFIRMER que de (trop) nombreuses lésions sont en relation directe avec un problème de pieds.

Je conseille aussi la lecture sur ce site d’un article sur les ampoules: http://www.medecinedusportconseils.com/2010/04/29/les-ampoules-des-pieds-comment-les-eviter-comment-les-soigner/

Ce problème de pieds peut être « statique » (au repos) ou « dynamique » (à l’effort) car bien évidemment à l’effort la gestuelle du pied, de la cheville, du genou, du bassin, du rachis, des épaules met en mouvement la « posture » du corps dans son entier (chaînes musculaires et ligamentaires, etc., je ne détaille pas)

Donc bien évidemment le bilan podologique ne peut se concevoir QU’A L’EFFORT (c’est comme si on faisait passer un test d’effort à un sportif assis sur une chaise : ça ne sert à rien, c’est une évidence)

Les podologues DU  SPORT sont équipés de matériel qui analyse la dynamique du pied, des jambes PENDANT L’EFFORT (plateaux de marche, home traîneur et le cycliste vient avec SON vélo)

Il ne s’agit pas de remettre en cause la compétence des Podologues qui n’ont pas la qualification de podologue du sport. Mais le sportif ne limite pas son activité à la station debout : il marche, il court, il roule, il saute !!!!

Combien de fois un problème de genou chez un sportif est en relation DIRECTE avec une inégalité de longueur des membres inférieurs ou un trouble statique OU dynamique de pieds, c’est du QUOTIDIEN pour le médecin du sport.

Les raisons qui me semblent relever d’une consultation chez un PODOLOGUE du sport me semblent nombreuses si bien que j’irais jusqu’à dire que tout sportif qui se sert de ses pieds doit consulter une fois par an un Podologue du sport ; essayons de lister les indications :

Sportif en surpoids qui par exemple affaisse ses voutes plantaires.

Trouble rhumatologiques chez un sportif d’âge mûr, arthrose, etc.

TOUTE pathologie et toute gêne ou douleur ressentie au niveau des pieds, chevilles, genoux, bassin, dos, jusqu’au rachis cervical.

Conseils pour le choix des chaussures, adaptées à la morphologie du pied et à la dynamique (« supinateur » c’est à dire semelles usées à l’extérieur, « pronateur » c’est à dire semelles usées à l’intérieur, ou « universel »)

Prévention et soins des mycoses, verrues, ongles incarnés, zones d’hyperkératose, onychomycoses (« champignons » au niveau des ongles), prévention et conseils pour les hématomes sous les ongles, zones exposées au risque d’ampoules, soins des ampoules, prévention et soins chez le sportif diabétique, etc. etc.

La conception éventuelle de semelles orthopédiques adaptées à chaque sportif : amélioration de l’amorti, correction d’un trouble statique ou dynamique pour participer au traitement d’une tendinopathie, d’un syndrome rotulien, d’un problème de dos, d’une inégalité de longueur des membres inférieurs, etc. etc. etc. PAR EXEMPLE UNE TENDINITE d’Achille, du pied, d’une cheville, d’un genou, d’une hanche NE SE SOIGNE PAS A COUPS D’ANTI-INFLAMMATOIRES SANS AVOIR RECHERCHE TOUTES LES CAUSES POSSIBLES, et le bilan podologique statique ET dynamique doit faire partie du BILAN GLOBAL : AVANT  TOUT on soigne la CAUSE de la tendinite

Conseils d’hygiène du pied : comment laver les pieds, les essuyer, les sécher, les masser, etc. etc.

Accompagnement thérapeutique dans les suites d’une entorse, d’une chirurgie.

Les conseils de « préparation » avant  un objectif sportif : choix des chaussures, des chaussettes, tannage préventif, prévention par rapport au sable, à la chaleur ou au froid, etc. etc.

Conseils et prise en charge d’une insuffisance veineuse des membres inférieurs.

J’ai probablement oublié d’autres indications, mais il est parfois exaspérant de constater que de trop nombreux soucis chez le sportif auraient pu être  évités si une consultation chez un Podologue du sport avait été prescrite.

Certains sportifs objecteront que le prix d’une consultation et de la confection de semelles thermoformées cela représente un coût financier certain…. oui je suis d’accord ; mais …. combien coûte une bonne paire de chaussures de sport, combien coûte le dernier gadget à la mode (je ne citerais que le « fameux » bracelet…) Le plus souvent cette consultation et la confection de semelles n’est pas plus chère que chez un Podologue qui n’est pas spécialisé en podologie du sport et de façon constante le sportif sera surpris de la durée de la consultation (plus d’une demi-heure)

J’insiste régulièrement sur la notion que c’est surtout pendant l’intersaison qu’il faut consulter le Podologue (tout comme l’ophtalmo, le dermato, le dentiste, etc)

J’ajouterai enfin que très souvent le Podologue du sport pratique lui-même en loisir ou en compétition une activité sportive; il est alors facile pour un sportif de s’orienter plutôt vers un Podologue qui fait du vélo, ou du triathlon, ou de la course à pied, ou encore du tennis, etc.  Les soins n’en seront que plus adaptés.

Vous aurez bien compris que l’objectif de cet article est de justifier l’intérêt de cette consultation (à prescrire par votre médecin) à titre préventif et thérapeutique chez la plupart des sportifs.

L’article original se trouve : ICI

5 août 2010 par Jean Jacques Menuet

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