
Analyse posturale cycliste
Tout d’abord commencez les tests manuels par simplement la flexion et l’extension.
Patient couché en décubitus dorsal, genou fléchi entre 0 et 30°. L’examinateur pousse fortement la rotule en dehors. Le test est positif si le patient arrête l’examinateur car il appréhende la luxation. La pression interne amène la rotule en dehors et la luxe de la gorge trochléenne entraînant l’appréhension du patient et non pas seulement une douleur
Patient en décubitus latéral du côté opposé au genou examiné. L’examinateur se place derrière le patient, la main inférieure empaume l’extrémité supérieure de la jambe, la main supérieure empaume l’extrémité inférieure de la cuisse. Il exerce alors une force en valgus. Le test est positif si un ressaut se fait sentir (légère subluxation du plateau tibial externe). Cela traduit une forte suspicion de rupture de ligament croisé antérieur.
Patient en décubitus dorsal, genou en légère flexion, déverrouillé à 20°. Le patient doit être détendu totalement. L’examinateur empaume le tibia, le pouce étant placé sur la Tubérosité Tibiale Antérieure. L’autre main placée à l’extrémité inférieure de la cuisse. La main tibiale imprime subitement une translation tibiale antérieure (mouvement de tiroir antérieur). La positivité du test est traduite par une avancée anormale du tibia avec sensation « d’arrêt mou » et permet de suspecter une rupture du LCA.
Patient en décubitus dorsal, avec le genou fléchi entre 60 et 80°. Le pied du patient est bloqué par l’examinateur qui est assis sur celui-ci. Il prend ensuite l’extrémité supérieure de la jambe par les deux mains et imprime une translation antérieure. La présence d’un tiroir antérieur permet de suspecter une rupture du LCA.
Patient en décubitus dorsal, cuisse et genoux fléchis à 90°, jambes horizontales. Les talons du patient sont soutenus par l’examinateur de telle sorte que les jambes sont parallèles à la table. Le test est positif lorsqu’on voit une chute en arrière de l’extrémité supérieure du tibia du côté lésé. Cela permet de mettre en évidence le tiroir postérieur.
Patient en décubitus dorsal, le genou en extension. L’examinateur dispose ses mains de part et d’autre de la rotule et exerce sur celle-ci une pression avec l’index. Elle va tout d’abord s’enfoncer dans le liquide puis lorsqu’on lâche la pression, la rotule remonte, comme le ferait un glaçon. Ceci traduit la présence d’un épanchement intra-articulaire.
Patient en décubitus ventral avec le genou fléchi à 90°. L’examinateur empoigne le pied et exerce une pression dans l’axe, imprimant une rotation du pied. Le test est positif lorsque le patient ressent une douleur localisée au niveau de l’interligne exploré interne ou externe. Il s’agit d’une forte suspicion de rupture méniscale.
Patient allongé en décubitus dorsal. L’examinateur prend d’une main la cheville et place l’index de l’autre main sur l’interligne médiale et latérale du genou douloureux. Il fait alors pivoter la jambe en rotation interne (pour le ménisque externe) et en rotation externe (pour le ménisque interne). L’examen est positif si les douleurs sont réveillées.
Patient en décubitus dorsal, membres inférieurs totalement relâchés. L’examinateur exprime au niveau du genou un va-et-vient au niveau de la rotule pour le raboter. Le test est positif si des douleurs apparaissent (fortes généralement) et cela peut signifier une lésion cartilagineuse ou simplement de l’arthrose.
Patient en décubitus dorsal, genou en extension. L’examinateur baisse la rotule à partir de son bord supérieur et demande ensuite au patient de contracter son quadriceps. Test généralement douloureux et peu significatif.
Patient en décubitus dorsal, genou fléchi. L’examinateur positionne son doigt de manière forte sur interligne fémoro-tibial interne. Il demande alors au patient une extension de genou. Le test est positif au moment où le ménisque lésé mis en tension provoque une vive douleur, que l’on appelle le cri méniscal.
Patient en décubitus dorsal, complètement relâché. L’examinateur empaume le talon d’une main et l’autre main fait contre appui sur la face latérale du genou. Un mouvement de valgus assez sec est alors imprimé, puis relâché. La laxité interne se traduit par un baillement interne. Le baillement externe est physiologique. Son caractère asymétrique est pathologique.
Patient en décubitus dorsal. L’examinateur exerce une pression digitale au niveau du sommet du condyle externe, 2 à 3 cm au-dessus de l’interligne articulaire lorsque le genou est fléchi à 90° : l’examinateur effectue alors une extension passive du genou. Le test est positif lorsqu’une douleur vive apparaît à 30°.
Ce test est exercé en cas de suspicion de syndrome de la bandelette ilio-tibiale (syndrome de l’essuie-glace).
lien de l’article : ICI
Ce samedi 18 mars, j’ai eu le plaisir de participer au congrés de la SOFPOD ou j’ai donné une conférence qui avait pour thème:
BIOMECANIQUE DES PATHOLOGIES DU GENOU DANS LE SPORT ET PRISE EN CHARGE PODOLOGIQUE
Un bon moment avec de nombreux professionnels et acteurs de la santé, les échanges ont été très intéressants.
congrès de la sofpod
CONGRES NATIONAL DE LA SOFPOD – 18 MARS 2016 LE GENOU – LE PROGRAMME :
ANATOMIE ET BIOMECANIQUE DU GENOU : Antoine Perrier – Pédicure-podologue, Docteur en Biomécanique
EXAMEN CLINIQUE DU GENOU : Philippe Dupont – Médecin du sport
IMPLICATION DE LA CINEMATIQUE DU GENOU DANS LA PATHOLOGIE DE RETRACTION DES MUSCLES GASTROCNEMIENS : Cyrille Cazeau – Chirurgien Orthopédique
PATHOLOGIES INFLAMMATOIRES DU GENOU HORS ARTHROSE : Joël Damiano – Rhumatologue
LE GENOU DE L’ENFANT : SPECIFICITES / PATHOLOGIES : Philippe Souchet – Chirurgien orthopédique pédiatrique
ARTHROSE DU GENOU ET TRAITEMENT PAR PROTHESE : François Boillot – Chirurgien orthopédique
TRAITEMENTS CHIRURGICAUX (HORS PROTHESES) : Romain Rousseau – Chirurgien orthopédique
BIOMECANIQUE DES PATHOLOGIES DU GENOU DANS LE SPORT ET PRISE EN CHARGE PODOLOGIQUE Nicolas Meigneux
PRISE EN CHARGE PODOLOGIQUE DU GENOU
LE POINT DE VUE DU POSTUROLOGUE : Jean-Philippe Viseu – Pédicure-Podologue
TRAITEMENTS KINESITHERAPIQUES (PHYSIO ET CONTENTIONS) : Fabrice Boucherat – Kinésithérapeute
EVALUATION DE L’EFFICACITE D’UNE ORTHESE PLANTAIRE DANS LES SUITES IMMEDIATES DE LA CHIRURGIE PERCUTANEE DE L’AVANT-PIED : Alexandra Rousseau – Pédicure-Podologue Pierre Schlienger – Pédicure-Podologue
La douleur femoro-patellaire (la douleur autour, derrière ou sous la rotule) est très commune, et affecte les hommes comme les femmes, quel que soit leur niveau d’activité. En résulte souvent des douleurs du- rant les activités simples de la vie quotidienne comme marcher, courir, rester assis, s’assoir et monter ou descendre les escaliers.
La douleur femoro-patellaire a de nombreuses causes, et de ce fait de nombreuses options de traitement sont possibles. Les informa- tions contenues dans ce livret vous aideront à vous orienter vers le traitement le plus approprié pour votre douleur de genou. Il est re- commandé de consulter un professionnel de santé qualifié pour vous guider dans la suite de votre traitement.
QU’EST-CE QUI PEUT CAUSER MA DOULEUR DE GENOU?
La charge excessive ou les augmentations variées et rapides de l’activité physique que le genou ne pourra pas supporter (Figure 1) sont supposées contribuer au développement de la douleur. Une mau- vaise biomécanique (mouvement) peut également y contribuer, avec la rotule bougeant, théoriquement, vers l’extérieur du genou (Figure 2), l’empêchant de se dé- placer normalement dans sa gouttière. Un cer- tain nombre de facteurs peuvent in- duire ce mauvais trajet (Figure 3). Il existe de nombreux autres facteurs contri- buant à la douleur fémoro-patellaire, in- cluant la structure de votre genou, un traumatisme, une chirurgie ou une maladie systémique, dont vous pourriez vouloir par- ler à votre thérapeute.
Dans les traitements les semelles orthopédiques peuvent être recommandés, pour consulter la suite de l’article vous pouvez vous rendre ICI
L’article a été signé par : Dr. Christian Barton et Michael S. Rathleff
Traduction : Vincent Douillard et Jérôme Fallavollita
La tendinite rotulienne peux venir :
– Manivelles trop longues
– selle trop basse
– Utilisation de trop grands braquets
– Position en “bec de selle”
La “bonne longueur de manivelles” doit permettre au cycliste de “tourner les jambes à 90/110 tr/mn”.
Pour cela l’engagement des cales sous la chaussure doit être parfait (manivelle et pédale horizontale) la verticale qui passe par l’axe de la pédale doit aussi passer par l’axe de la tète du premier métatarse.( Pruitt )
Si le cycliste fait du bec de selle c’est qu’il est assis trop à l’arrière ou que le guidon est trop loin de la selle.
Ceci se vérifie lorsque la manivelle et la pédale sont horizontales vers l’avant la perpendiculaire qui passe par l’axe de la pédale doit aussi passer par la tête du premier métatarse et par la face postérieure de la rotule, lorsque le cycliste pédale et fournit l’effort correspondant à son » activité » cycliste…..et non pas sur un mannequin statique ou même dynamique puisque tous les paramètres de l’activité cycliste ne sont pas pris en compte..en Laboratoire ……..le cyclisme se pratique sur la route.
Pour tout renseignement vous pouvez me contacter : ICI
Vincent Blondeau ( mécacote)