par | 15 Juin 2014 | Podologie sportive
Le but de cet ouvrage est de faire ou de refaire découvrir le cyclisme et d’aider à comprendre l’incidence que peu avoir le cycle sur le pratiquant. Que se soit en VTT ou en vélo de route, dès lors que l’homme s’installe sur sa machine des contraintes s’exercent à tous les niveaux.
Pour remédier à ces contraintes, vos premières priorités seront :
– de bien choisir votre matériel
– de faire les réglages appropriés à votre morphologie.
D’une présentation historique aux informations pathologiques, cet ouvrage est une aide au cycliste mais aussi à tous les thérapeutes s’occupant de cyclistes car le seul moyen de traiter efficacement les pathologies liées à ce sport est de prendre en compte le couple homme-vélo.
Toutes les collaborations, qui ont permis de réaliser ce livre, augmente encore sa valeur et montrent que même dans un sport individuel tout est une histoire d’équipe.
> Des conseils pour bien régler votre vélo
> Des astuces pour traiter vos douleurs
Matériel, position adéquate, pathologie, équipement et alimentation spécifique au vélo…vous trouverez dans cet ouvrage tous les recettes pour pratiquer votre activité préféré.
Jean Pascal ROMEUR est Dr en science de la physiologie de l’effort et des APS, DEA en science de la vie et de la santé, DESS en préparation physique, BEES 2ème degré en cyclisme.

par | 27 Mai 2014 | pathologie, Podologie
Analyse théorique des principaux défauts observés lors de la marche
La position du pied dans l’espace ne paraît pas être modifiée par la déformation du premier rayon. Aussi est-il possible de penser qu’un valgus éventuel de l’arrière-pied peut évidemment ajouter aux troubles statiques et dynamiques du premier rayon mais n’est pas la conséquence de cette déformation, y compris dans le cas d’une brièveté du premier métatarsien.
Le fait que les orteils externes soient, à ce stade, plus “hauts” que le gros orteil, montre qu’un dysfonctionnement de l’extenseur propre du gros orteil n’empêche pas la bonne position de l’avant-pied en supination et que cette attitude peut être attribuée à l’actif du tibial antérieur.
Le premier métatarsien est en adduction, le gros orteil est en abduction. Il est facile de concevoir que la chaussure féminine effilée soit de nature à favoriser l’abduction du gros orteil. En revanche, cette même chaussure ne pourra que comprimer les métatarsiens dans le plan horizontal. Il n’y a donc, à priori, aucune responsabilité de la chaussure dans la réalisation de l’adduction du métatarsien. Celui-ci ne peut exister que par les forces exercées sur sa surface articulaire antérieure par la base de la première phalange du gros orteil, aidées par la nouvelle configuration des tendons fléchisseur, extenseur, adducteur et abducteur, ainsi parfois, que par une obliquité exagérée en avant et en dedans de l’articulation cunéo-métatarsienne dans le cas du varus métatarsien congénital.
D’autre part, ce qui est à remarquer ici, c’est que les orteils externes sont bien placés voire “collés” les uns contre les autres. Leurs métatarsiens ne se sont donc pas “étalés” comme on l’entend si souvent, ce qui me fait préférer la formule “d’avant-pied élargi par l’adduction du premier métatarsien” augmenté parfois de l’abduction du cinquième métatarsien.
Ce fait est vérifiable radiographiquement, de même que les données anatomiques et biomécaniques nous montrent que la mobilité des trois métatarsiens moyens en abduction et en adduction est extrêmement faible.
Il n’est jamais constaté de défaut d’appui de la tête du premier métatarsien, dans le sens où celle-ci n’appuierait pas au sol. De même pour le gros orteil, excepté le cas de l’Hallux Erectus. Cependant, il sera possible de parler d’un mauvais appui dans le sens quantitatif et qualitatif dont les témoins seront les durillons en face plantaire interne au niveau de l’articulation métatarso- phalangienne et / ou inter-phalangienne. Ce mauvais appui est objectivé, au moins pour le gros orteil, par son valgus dans le plan frontal.
Au cours d’une phase de propulsion normale, la cinquième tête métatarsienne est la première à quitter le sol du fait de sa position en recul et de la pronation de l’avant-pied favorisant l’appui du premier rayon. Dans notre cas, la première tête métatarsienne quitte le sol au même moment. Les trois têtes métatarsiennes moyennes sont encore en appui, réalisant l’avant-pied rond.
Si nous considérons qu’il ne peut y avoir “d’abaissement” des têtes métatarsiennes moyennes du fait que celles-ci ne pourront jamais descendre plus bas que le niveau du sol, nous constaterons que la forme d’avant-pied rond est bien due à une position “haute” de la tête du premier métatarsien.
Cette position paraît être induite par la rigidité de l’articulation métatarso-phalangienne, reportant la flexion du premier rayon au niveau de l’articulation inter-phalangienne du gros orteil et la supination de l’avant-pied du fait de l’antériorisation du point de flexion du premier rayon.
Ces faits sont objectivés par les observations en profil interne.
par | 25 Mai 2014 | Non classé
La rupture du tendon d’Achille est une pathologie du sportif de plus de 40 ans le plus souvent. Elle survient spontanément au cours d’une activité sportive avec changements d’appuis rapides (tennis, badminton…).
La rupture du tendon d’Achille peut aussi toucher un tendon fragilisé par une tendinite par exemple.
Le tendon rompt à la suite d’une flexion brutale du pied à l’occasion d’un faux pas ou d’un contact avec le sol.

Les mécanismes:
Le Tendon d’Achille fait partie du système SACP, donc de la chaine de propulsion. Mais présente un inconvénient, il a un faible diamètre.
Ainsi, l’excès de tension active lors de l’impulsion brutale ou lors de la tension passive (étirement brusque, volontaire ou non) est la cause des ruptures.
Causes favorisantes :
– surmenage lors d’activité sportive chez un sujet insuffisamment entrainé.
– insuffisance d’échauffement (inférieur à 20min)
– manque d’hydratation
– injection péri tendineuse de cortisone
– certains sports en particuliers d’impulsion (tennis, squash), avec starting blocks (athlé), collectifs…
Anatomo-pathologie
En général, siège au point de rétrécissement max (3/4cm au-dessus de la face supérieure du calcanéum) zone la moins vascularisée du tendon.
Rupture quasi-totale chez l’adulte sportif. La gaine peut être soit distendue, soit rompue partiellement, soit totalement.
La non-rupture de la gaine synoviale favorisera l’amélioration.
Il existe 2 formes cliniques :
– rupture haute (20 à 30cm du calcaneum)
– arrachement de l’insertion du tendon au niveau du calcanéum.
Etude clinique
Fonctionnel : au cours d’un exercice, douleur importante comme un coup reçu sur le tendon, à type de coup fouet avec sensation coup extérieur.
En général, perception d’un claquement ; impotence fonctionnelle totale immédiate, mais cette impotence régresse rapidement (en quelques minutes), permettant de nouveau l’appui et la marche.
Physiques : vu immédiatement : note une dépression, sensation d’un coup de hache sur le tendon, perceptible au toucher. Ce coup de hache disparaît vite, car comblé par un hématome, qui laisse place à un œdème.
– La marche sera possible avec perte du demi pas postérieur.
– La marche sur la pointe des pieds sera impossible, côté rompu.
– En décharge : les mouvements actifs (extension/flexion) restent possible grâce aux fléchisseurs et extenseurs des orteils. La flexion plantaire contre-opposition est difficile, voire impossible.
– Test unipodal : ne peut se mettre sur la pointe des pieds
– Mobilisation : flexion dorsale passive augmentée.
• A plat ventre, on cherche le signe de Brunet Guedj => Le pied atteint va se trouver à 90° par rap à l’axe de la jambe
• Signe de Thompson : pression du corps du triceps. Du côté valide => équinisme actif qui sera absent de l’autre côté.

Imagerie médicale :
L’Echographie pourra permettre de confirmer le diagnostic.
Traitement :
En fonction de l’âge du sujet, du/des sports pratiqués, obligations socio-pro, de la motivation du patient…
Orthopédique :
mettre face à face le plus près possible les deux segments du tendon d’Achille. Ce positionnement est fixé par une botte résine ou plâtrée, sans appui, permettant la cicatrisation fibreuse spontanée.
Chirurgical :
Chez le sportif de Haut niveau ou il y a déjà eu une rupture:
– suture simple + platre (pied en équin)
– technique de laçage avec fil résorbable ou non
– muscle plantaire par laçage.
Avantages : gagne 2 mois de traitement
Inconvénients : hypertrophie du tendon d’ Achille court (conduit à perte de dorsiflexion), cicatrice adhérente voire chéloïdienne, diminution force en flexion plantaire.
En cas de tendinite d’Achille, toujours préférer le repos même long à n’importe quelle infiltration de cortisone.
Podologie:
Le podologie va principalement agir au niveau préventif ou au milieu de séquelle.
La talonnette bilatérale avec une association d’éléments pour la correction des troubles morpho-statique du pied.
De nos jours certains chirurgiens préconisent des semelles orthopédiques avec une forte talonnette en post opératoire, et le podologue veillera à la diminuer progressivement.
Le k-Taping pourra également venir détonifier un tendon hyper tendu.
par | 12 Mar 2014 | Non classé, pathologie
Le névrome de Morton peut être désigné sous d’autres termes:
- Métatarsalgie de Morton (une métatarsalgie est une douleur localisée au niveau de l’avant du pied).
- Maladie de Morton
- Syndrome de Morton
Définition :
La névrome de Morton (également nommée maladie de Morton ou métatarsalgie de Morton), est une formation pseudo-tumorale siégeant sur un trajet nerveux à la face plantaire du pied. La zone concernée est une zone d’anastomose entre les deux nerfs responsables de la sensibilité de la plante du pied : nerf plantaire médial et nerf plantaire latéral. Elle est l’une des plus vues en consultation de médecine générale, d’ostéopathie et derhumatologie.
Il s’agit d’une affection qui se caractérise par l’apparition de douleurs particulièrement vives ressemblant généralement à des brûlures et dont la source se situe au niveau du troisième ou du deuxième espace métatarsien (extrémité du pied entre la deuxième et la troisième racine des orteils). Cette douleur, qui irradie à la face latérale des orteils, est déclenchée quand le patient est en position debout ou lorsqu’il marche. Le patient est obligé de se déchausser pour faire cesser les douleurs et le port de chaussures trop étroites devient impossible.

Causes
Les causes exactes de l’apparition de la maladie sont mal connues et peu étudiées. L’épaississement des fibres péri-nerveuses apparaîtrait à la suite de multiples traumatismes. Une irritation chronique (provoquée, par exemple, par le port de chaussures très serrées ou le port de talons hauts) entraînerait, à long terme, une régénération imparfaite des tissus. Le névrome de Morton serait ainsi une forme de tissu cicatriciel. Une anomalie de la structure osseuse du pied, même légère et ne provoquant pas de gêne sensible à la marche, peut favoriser l’apparition d’un névrome.
Symptômes
- Douleur: la douleur est décrite comme continue, lancinante et augmentée par la marche. Le névrome provoque une sensation de brûlure au niveau de l’avant du pied et des orteils.
- Fourmillements: le névrome peut entraîner l’apparition de paresthésies (fourmillements ou picotements ressentis au niveau des orteils et de l’avant du pied)
Traitement
- Utilisation de chaussures moins serrées.
- Les orthèses ou corticoïdes sont généralement utilisés pour traiter la névrome de Morton.
- Le K-taping
- Un autre traitement consiste à diminuer la symptomatologie douloureuse en prescrivant des anti-inflammatoires non-stéroïdiens (sans corticoïdes).
- La physiothérapie est quelquefois efficace. La chaleur ou le froid peuvent également soulager le patient. La chirurgie permet l exérèse du névrome et la disparition complète des douleurs, mais laisse parfois une insensibilité cutanée entre les orteils concernés.
- En cas de persistance de la douleur, une intervention chirurgicale sur la tumeur par section des ligaments situés entre les métatarses, est susceptible d’apporter une nette amélioration.
par | 18 Jan 2014 | pathologie
C’est une arthrose de la métatarso-phalangienne et de la métatarso-sésdamoïdienne. Elle est ostéophytique et ankylosante, primitive et sans désaxation articulaire.
Étiologies :
- Trauma ou micro trauma, sportif ou professionnel
- Pied égyptien
- Troubles statiques du pied (pied valgus, pied creux)
- Facteurs dystrophiques acquis ou congénitaux : ostéochondrite du I, séquelles d’algoneurodistrophie, immobilisation prolongée
- Arthrosique général, arthrites septiques, arthrites aseptiques, spondylarthropathies (goutte, …)
Symptomatologie
Stade I
- Douleur minime voire nulle, intermittente, en flexion dorsale de la métatarsophalangienne
- Douleur à la mobilisation avec peu de limitation articulaire
Stade II : arthrose constituée
- Douleur inexistante ou à type de fourmillements permanents
- Limitation de la flexion dorsale
- Craquement à la mobilisation et la douleur est recrée
- Hyperextension de l’interphalangienne pouvant entraîner un ongle traumatique
- Présence d’ostéophytes dorsales au niveau de la métatarsophalangienne, avec une peau rouge, amincie avec une bursite possible
- Hyperkératose sous l’interphalangienne et sous la cinquième tête métatarsiennes
Hallux limitus
Stade III : ankylose
- Rigidité totale
- Plus de douleur
- Gros orteil en barquette
- Productions ostéophytiques (saillie dorsale)
- Hyperkératose et peau sont pareilles au stade II
- Métatarsophalangienne fixée en flexion plantaire
La marche :
Sur le bord externe, rotation interne de hanche. Les 3 phases sont inexistantes et s’accompagnent d’une diminution de la longueur du pas.
Traitement :
- Médical : Injection intra-articulaire de corticoïdes
- Kinésithérapie
- Chirurgie: Ostéophytectomie, Arthroplastie prothétique, Arthrodèse en flexion dorsale
- Podologie: Traitement des kératopathies et des pathologies unguéales.
- Semelles orthopédiques
- K-taping
- Conseils de chaussant : éviter les talons hauts, chaussure avec empeigne haute, large et souple ainsi qu’un semelage rigide et un relevé de bout important