Formation volodalen sur les préférences motrices

Formation volodalen sur les préférences motrices

Vous êtes unique. Votre entraînement aussi. Volodalen fait partie des précurseurs mondiaux dans la capacité à individualiser la préparation sportive au regard des préférences naturelles des sportifs.

Votre équilibre avant-arrière mais aussi latéral (jambe tige et liane), votre coordination en fermeture ou en ouverture, vos muscles pliométriques ou concentriques, votre énergétique longue ou rapide, vous définissent pleinement. L’approche Volodalen identifie ces qualités et propose des entraînements adaptés à celui/celle que vous êtes.

Rien ne sert de comprendre qui vous êtes, si ce n’est pour vous accompagner là ou vous souhaitez aller. Que votre objectif soit sportif (performance) ou santé (prévention des blessures, soins), l’approche Volodalen Preference Training intègre vos caractéristiques et celles de l’environnement dans lequel vous vous exprimez. Que vous soyez sportif amateur ou professionnel du sport, Volodalen vous teste, vous prépare et/ou vous forme en course à pied, en vélo, en ski, club en mains ou balle au pied.

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Sport : ces activités qui boostent l’énergie

Sport : ces activités qui boostent l’énergie

Épuisé à l’idée même de chausser vos baskets ou d’enfourcher votre vélo ? Il faut insister car une activité physique et sportive régulière réduit la fatigue et augmente le tonus.

Le sport fatigue, c’est entendu. Mais il donne aussi de l’énergie! Ce n’est pas un paradoxe mais une question de temporalité. Si le corps est épuisé ponctuellement par un effort, il résistera de mieux en mieux au fil d’une pratique régulière. Et il s’en trouvera globalement en meilleure forme, quelle que soit l’activité pratiquée, du moment qu’elle est adaptée à la personne.

La fatigue, qu’elle soit physique, chronique, consécutive à une maladie ou liée au surmenage, est souvent à l’origine de la sédentarité. Incapable de soutenir durablement un effort physique ou mental, l’individu fatigué souffre d’un manque de tonus et d’énergie qui se ressent sur son moral. Un cercle vicieux s’enclenche: les ressources nécessaires pour bouger font défaut. Et pourtant, «brûler des calories stimule nos réserves énergétiques, notre cœur et nos hormones et “nettoie” l’organisme. La sédentarité affaiblit les muscles, diminue la condition physique et peut provoquer des maladies chroniques. Se bouger, c’est comme une voiture qu’on ferait rouler pour éviter qu’elle ne s’encrasse», explique le Dr Patrick Bacquaert, médecin chef de l’Institut de recherche du bien-être de la médecine et du sport santé (IRBMS), médecin physique et spécialisé en consultations sport-santé.

Une activité physique régulière a des effets bénéfiques très marqués sur le stress, la dépression et l’anxiété.

Rapport de l’Anses

Faire du sport est surtout payant sur le long terme. «Les mitochondries, le moteur énergétique des cellules, sont stimulées et vont à leur tour solliciter l’organisme de façon à ce qu’une sensation de bien-être s’installe. Il faut toutefois passer par un stade de pénibilité», ajoute le Dr Bacquaert.

En cas de stress, et de la fatigue psychologique qui l’accompagne, on a tout intérêt à pratiquer une activité physique, explique le Pr Xavier Bigard, président de la Société française de médecine de l’exercice et du sport. «Ne serait-ce que d’aller marcher 20 à 30 minutes tous les jours réduit l’état d’anxiété et les signes de dépression. La production de neuromédiateurs, ces molécules chimiques fabriquées dans le cerveau et impliquées dans l’activation des systèmes de récompense, aide à se sentir mieux. Grâce à la pratique régulière d’une activité physique, la perception de fatigue s’amenuise. Le muscle est plus entraîné et résiste à l’installation d’un état de fatigue.»

L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) y insiste dans son rapport d’expertise collective de janvier 2016: une pratique régulière – jusqu’à 90 minutes d’activité physique quotidienne à intensité élevée – réduit le risque de stress et d’épisodes de dépression, d’anxiété et de burn-out. Un effet dose a également été suggéré: plus la fréquence de pratique avec des efforts d’intensité élevée est importante, plus faible est le risque de développer un état dépressif.

Une activité physique provoque une saine fatigue si l’intensité est suffisante.

L’activité physique et sportive joue également un rôle régulateur face aux perturbations du sommeil. En facilitant l’endormissement et en générant une saine fatigue, l’effort aide à mieux dormir et fournit à l’organisme plus de tonus. Attention toutefois à ne pas s’y adonner trop tardivement le soir.

Les maîtres mots sont le plaisir, la progressivité dans l’effort, la pérennité et la sécurisation.«La convivialité, en groupe ou petit nombre, est fondamentale. Il faut respecter le plaisir et le challenge, sans le confondre avec la performance, en se fixant des objectifs réalisables comme effectuer le tour d’un parc en marche nordique ou nager 20 longueurs de bassin», commente le Dr Philippe Sosner, cardiologue au centre médico-sportif Mon Stade et à l’Hôtel-Dieu, à Paris. Plus simple encore que la pratique sportive, de simples activités telles que jardiner ou bricoler peuvent s’intégrer dans notre vie quotidienne. «C’est avant tout la progressivité qui permet que l’effort soit durable et qu’il ne s’accompagne pas de peur, de fatigue et d’abandon»,détaille le Dr Bacquaert. Cette approche qui demande 8 à 12 semaines diminue la fatigue et la sensibilité aux infections.

Mais mieux vaut adapter l’intensité de l’effort à votre condition physique et à votre état de fatigue. «Si vous partez de zéro ou n’avez jamais été très actif, commencez par une marche de 10 minutes à vitesse rapide en augmentant la durée, puis la vitesse et en rajoutant des exercices de renforcement musculaire au quotidien», conseille le Pr Bigard. Varier les pratiques est essentiel, même si aucune activité sportive type n’est spécialement recommandée pour améliorer le tonus.

L’activité physique et sportive doit être pratiquée idéalement au moins trois fois par semaine.

«Il faut distinguer l’effort très explosif et brutal de l’effort intense mais de courte durée, sans oxygène (ou effort dit en zone anaérobie), ou encore celui de longue durée, moins pénible et avec oxygène (appelé effort d’endurance ou d’aérobie), que l’on contrôle grâce à la surveillance de la fréquence cardiaque, souligne le Dr Bacquaert. Dans tout état de fatigue, pour retrouver le bien-être, l’oxygène doit faire travailler les cellules au travers d’efforts longs, modérés et d’endurance avec une petite pénibilité pour puiser dans nos réserves.»

Ainsi, les sports d’endurance doivent être privilégiés par rapport à la boxe ou au squash, mais à condition d’entraîner de réels efforts: une promenade, c’est bien, mais mieux vaut une marche rapide, avec montées, pour réveiller son corps et faire fonctionner la pompe cardiaque.

En résumé, pensez à l’acronyme FITT, conseille le Dr Sosner. Tout d’abord, F pour fréquence. L’activité physique et sportive doit être pratiquée idéalement au moins trois fois par semaine pour amorcer une régulation hormonale et au niveau du système nerveux autonome tout en apportant des bienfaits. «Comme un médicament à effet prolongé, son effet va durer 24-48 heures, puis s’atténuer. Il faut donc en reprendre une dose.» Puis I pour intensité, étroitement liée à T pour Time, la durée, soit 30 minutes intensives de façon quotidienne. T pour le type d’activité, variée, en gardant l’idée d’amener au seuil de l’essoufflement (il faut pouvoir continuer à parler dans l’effort).

Avant de se lancer, il est utile de faire un bilan pour toute activité intense, de bien s’échauffer, de respecter une logique dans l’entraînement (l’idéal est de respecter des paliers), puis de récupérer grâce à un temps de relaxation et d’étirement. «N’oubliez pas d’être à l’écoute de votre corps, sachez lever le pied si vous constatez quelque chose d’inhabituel et n’allez pas au-delà de vos limites», conseille Philippe Sosner.

Cabinet Sin le Noble

Cabinet Sin le Noble

Les travaux du nouveau cabinet avancent bien.

L’ouverture est prévue pour début 2018. J’espère que vous trouverez le nouveau cabinet confortable et spacieux.

Je ne manquerai pas de vous faire part de l’évolution des travaux.

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Les semelles orthopédiques peuvent elles aides les dyslexiques ?

Les semelles orthopédiques peuvent elles aides les dyslexiques ?

Des études ont démontré que 100% des enfants dyslexiques présentent une asymétrie posturale c’est-à-dire qu’ils ne se tiennent pas bien « droits ».Le plus souvent, elle se présente sous la forme d’un déséquilibre antéropostérieur : l’enfant est trop penché vers l’avant (alors que paradoxalement il est trop en appui sur ses talons). De plus, les pieds sont valgus et les genoux se touchent (genoux valgum,  jambes en X).  Il semble donc logique de faire appel à un podologue pour corriger les troubles posturaux grâce à des semelles orthopédiques.

On peut donc s’interroger sur les liens existants entre posture et dyslexie, sur l’intérêt de faire porter des semelles orthopédiques aux dyslexiques.

Bonne posture

Exemple d’asymétrie posturale chez un adolescent dyslexique

 

 

 

Pieds valgus

 Equilibre et posture corporelle

Pour garder notre équilibre, nous avons un 6ème sens, automatique et inconscient, qui s’appelle la proprioception. Grace à elle, le cerveau adapte en permanence notre position dans l’espace, gère le déplacement de notre centre de gravité, afin que nous puissions maintenir notre équilibre.

Cela lui est possible grâce aux informations qu’il reçoit à partir de différents capteurs repartis dans l’ensemble du corps : au niveau de l’oreille interne,  des yeux, de la bouche, des muscles ou encore de la voûte plantaire. Ainsi, agir sur les capteurs podaux au moyen de semelles orthopédiques permet de corriger la posture.

Déséquilibre et dyslexie

Chez les dyslexiques, le système postural est déficient avec pour conséquence une instabilité permanente. Afin de la compenser, différentes stratégies se mettent en place : affaisser les pieds vers l’intérieur, augmenter l’appui sur les talons, projeter la tête ou le bassin vers l’avant, etc. en créant à terme une asymétrie posturale…

Est-ce que les problèmes de posture sont à l’origine de la dyslexie ?

Si 100% des dyslexiques ont une déficience posturale, l’inverse n’est pas le cas. C’est à dire que l’on peut présenter une asymétrie de tonus postural sans présenter pour autant de troubles des apprentissages. En conclusion, il est faux de penser que la déficience posturale provoque la dyslexie.

Action des semelles sur la dyslexie

Des semelles bien conçues sont en mesure de participer à la normalisation de la posture des dyslexiques. Le cerveau, qui n’a plus à gérer en permanence l’équilibre défaillant, peut alors se consacrer pleinement aux apprentissages. Les troubles de l’attention, de la concentration et l’hyperactivité qui peuvent être associés à la dyslexie régressent également.

Cependant, cette  amélioration sur le plan scolaire est peu significative et peu durable. Pourquoi? Car en réalité l’asymétrie posturale n’est qu’un symptôme, une traduction mécanique d’une désorganisation profonde du système proprioceptif dans son ensemble. Ainsi, plutôt que de parler de déficience posturale, on parlera de déficience proprioceptive chez les dyslexiques.

Afin d’agir sur la reprogrammation du système postural au niveau de ses différentes sources d’informations proprioceptives, le podologue devra associer sa thérapeutique à celle de l’orthoptiste, de l’ostéopathe, de l’orthodontiste, etc. Bien conduit, le traitement aura alors des résultats significatifs et durables sur la dyslexie.

Les différents types de semelles

Il existe différents types de semelles, avec des éléments correcteurs plus ou moins épais.

Si les éléments sont épais (4 à 6 mm), on parlera plutôt de semelles à action « mécanique ». Ainsi si le pied est valgus, on rajoutera (à partir d’un moulage de la voute plantaire) une épaisseur côté intérieur pour l’empêcher de s’effondrer. Il faut savoir que ces semelles ne corrigent pas durablement le pied, au contraire elles risquent de rendre les muscles plantaires fainéants et le patient aura besoin toute sa vie de ces « cales » compensatrices pour normaliser sa posture.

Les semelles « proprioceptives » ou « sensorielles » utilisent des éléments très fins (1 à 3 mm) afin d’agir sur la proprioception du pied et par conséquent sur l’ensemble du corps. Le pied se corrige efficacement. La plupart du temps, elles sont conçues à partir de mesures réalisées sur plateforme stabilométrique (étude de la répartition des pressions podales) mais surtout grâce à différents tests musculaires réalisés par le podologue.

Quoi qu’il en soit, mécaniques ou proprioceptives ou encore mixtes, elles sont partiellement prises en charge par la CPAM sur prescription médicale. Elles doivent être portées un maximum de temps dans la journée c’est-à-dire également à la maison, dans les chaussons.

En conclusion

Les semelles orthopédiques peuvent aider les dyslexiques si elles sont réalisées dans le cadre d’un traitement pluridisciplinaire de la dysproprioception.

 

Dr Anne-Lise CASTAN : Chirurgien-dentiste, D.U orthodontie pédiatrique, D.U Perception-Action-Troubles des apprentissages (merci pour leur participation à Benoit Gebert et Louis-Davis Spagnol, podologues)

Je me permets ici de relayer l’article extrêmement intéressant réalisé par des professionnels de santé. Lien original de l’article : ICI