Le test se réalisera entre 0 et 30°, afin de mettre en tension les différents faisceaux du ligament croisé antérieur. Le talon devra poser sur la table d’examen

Le praticien devra veiller à obtenir un relâchement musculaire total de la part du patient. Il pourra s’aider de son propre genou glissé sous le creux poplité du patient, si celui ci éprouve des difficultés à se relâcher, ses muscles ischio-jambiers.

Le praticien saisit le tibia, en plaçant son pouce sur la Tubérosité Tibiale Antérieure. L’autre main maintient la cuisse quelques centimètres au dessus de la rotule. La main sur le tibia imprime subitement une translation tibiale antérieure

Si cette translation s’arrête avec un arrêt brutal, on parle alors de Lachman Trillat arrêt dur. Dans le cas contraire l’arrêt est mou. L’arrêt mou est signe d’une rupture du ligament croisé antérieur. Il sera plus aiser de déterminer un arrêt dur d’ailleurs parfaitement reconnu par le patient. Ce dernier perçoit la différence arrêt  de fin de course du mouvement mou/arrêt dur controlatéral en cas de rupture du ligament croisé unilatérale.