par | 5 Juil 2015 | pathologie
Le syndrome de la bandelette ilio-tibiale, est également appelé « Syndrome de l’essuie-glace », c’est une pathologie ” type de tendinite du genou”.
La bandelette ilio tibiale est une large bande fibreuse qui court sur le long de la face externe de la cuisse.
En haut, au niveau du bassin, elle correspond à la prolongation d’un muscle (Tenseur du fascia Lata qui lui s’insère sur l’épine iliaque antéro supérieure), mais également d’une membrane (aponévrose fémorale superficielle) directement en relation avec les muscles fessiers.
Cette bandelette est palpable sous la peau. Elle descend vers le genou pour contourner sa face externe et va s’insérer sur un relief osseux sur le tibia (tubérosité de Gerdy). La bandelette a pour rôle de stabiliser et renforcer le compartiment externe du genou.
Pendants les mouvements de flexion / extension du genou, l’insertion basse pivote d’avant en arrière sur la face externe du tibia, et frotte contre la tubérosité osseuse, source d’inflammation du tendon.
Ce conflit répété est à l’origine d’une irritation douloureuse. La gêne induite s’appelle syndrome de la bandelette ilio-tibiale ou « syndrome de l’essuie-glace » ou encore balayage du fascia lata. Elle concerne certains sports tels que la course à pied, le vélo, la marche en descente en montagne.
Le conflit peut être augmenté par un mauvais choix de chaussures, votre podologue peux vous renseigner sur la chaussure qui va vous correspondre, mais aussi vérifier votre biomécanique afin de soigner la cause du problème.
Vous pouvez me contacter ICI



La photo du montage de kinésie taping à pour référence CETTE PAGE, ce montage a été effectué par Pierre LAVERNHE (kinésithérapeute du sport)
par | 26 Juin 2015 | Podologie
Le 27 mars dernier, à l’Assemblée Nationale, a été discuté l’amendement N°2208 concernant l’évolution du métier de Pédicure-Podologue. Et la capacité de diagnostic sur l’ensemble de l’appareil locomoteur, ainsi que notre rôle en matière de prévention a enfin été reconnue !
En effet, en plus de certains points qui ont été retoqués, cet alinéa a été rajouté:
« Les pédicures-podologues analysent et évaluent les troubles morphostatiques et dynamiques du pied et élaborent un diagnostic de pédicurie-podologie en tenant compte de la statique et de la dynamique du pied ainsi que de leurs interactions avec l’appareil locomoteur. »
http://www.assemblee-nationale.fr/14/amendements/2673/AN/2208.asp
Sans fondamentalement changer notre manière de travailler car nous examinons depuis longtemps l’ensemble du corps humain afin de trouver l’origine des douleurs de nos patients, cette reconnaissance de capacité de diagnostic aux yeux de la Loi est une évolution notable qui réjouit l’ensemble de la profession et qui, à titre personnel, m’encourage à me former toujours plus.
par | 16 Juin 2015 | Non classé, Podologie
Les 4 et 5 juin à la faculté de Médecine de Toulouse se déroulait le dernier séminaire du diplôme universitaire de Biomécanique.
Se séminaire était un peu plus axé sur la chirurgie, mais surtout sur les prothèses (indication d’opération, et rééducation).
Ce fut une nouvelle fois fort intéressant, ce qui permet toujours de parfaire ces connaissances.
Merci au professeur Tricoire pour avoir mis en place ce diplôme universitaire, ainsi qu’à tous les intervenants pour leur envie de transmettre leur connaissance.

par | 29 Mai 2015 | pathologie
Des chercheurs américains ont recensé le nombre d’accidents imputables au port de talons hauts pendant dix ans.
123.355 : c’est le nombre d’accidents entre 2002 et 2012 aux États-Unis liés… au port de talons hauts ! C’est ce que viennent de révéler des chercheurs de l’université d’Alabama. Selon leur étude publiée dans the Journal of Foot and Ankle Injuries, les blessures aux pieds infligées par le port de ces chaussures a doublé en l’espace de dix ans. “Des risques dont doivent être conscientes les femmes qui portent régulièrement des talons hauts”, pense le Dr Gerard McGwin, auteur principal de l’étude. Autrement dit, 62 % des Américaines, si l’on croit une enquête menée en 2003.
Afin d’évaluer le nombre d’accidents liés au port de talons hauts, les chercheurs de l’université d’Alabama se sont appuyés sur les données fournies par la Commission américaine de sûreté des produits, qui dispose d’un système de surveillance électronique des blessures au niveau national traitées aux urgences de l’hôpital. Selon leur étude, environ 11.200 accidents ont été constatés chaque année, avec un record pour l’année 2011 au cours de laquelle on compte 19.000 accidents.
Au total, 80 % des blessures touchent le pied et la cheville, tandis que 20 % concernent le genou mais aussi le tronc, l’épaule, la tête ou le cou. Plus de la moitié étaient des foulures ou des entorses, et 19 % des fractures. Les plus touchées étaient les femmes âgées de 20 à 29 ans, puis celles âgées de 30 à 39 ans.
Au-delà des accidents, les risques pour la santé sont bien réels : marcher très souvent et longtemps avec des hauts talons réduit considérablement le mouvement du muscle de la cheville, ce qui peut entraîner à terme une difficulté dans l’ensemble du mouvement du pied et dans l’équilibre. “Des études précédentes ont confirmé que les talons hauts sont responsables d’un inconfort dans la partie basse du corps et augmentent la pression sur les muscles et les tendons des jambes, ce qui peut entraîner des problèmes musculo-squelettiques plus tard”, expliquent les chercheurs.
Fait étonnant : selon cette étude, la moitié des accidents liés à des talons hauts surviennent… à domicile. “Preuve que le choix de chaussures adaptés à son environnement et à son activité demeure nécessaire”, conclut le Pr Mc Gwin.
Article réalisé par :Lise Lourmé
L’article original est disponible ICI
Je remercie Lise Lourmé d’avoir accepté de partager son article sur ce blog
