Ce ligament est constitué de 3 faisceaux dans le même plan:
talo-fibulaire antérieur
talo-fibulaire postérieur
fibulo-calcanéen
Il existe plusieurs classifications de la gravité des entorses (Castaing, Trevino …). Mais celle qui concerne plus particulièrement celle du ligament latéral externe de la talo-crurale distingue :
Entorse bénigne = simple élongation
Entorse de moyenne gravité = rupture partielle des fibres
Entorse grave = rupture complète d’un ou plusieurs faisceau
Quatre signes sont en faveur de la rupture :
Claquement ou craquement ressentit par le patient
Impression de déboîtement articulaire
Œuf de pigeon
Tiroir antérieur en flexion de genou et en équin du pied qui est peu douloureux à
rechercher.
D’autres signes plus tardifs signent un antécédent d’entorse :
instabilité de la cheville : ressentie par le patient et mis en évidence à l’examen clinique en unipodal
laxités chroniques : présence des tiroirs, augmentation des amplitudes des articulations talo-crurale et sub-talaire
fracture du dôme ou de la joue ext du talus : douleur locale et très intense avec impotence fonctionnelle acquise ou absolue, œdème ou hématome rétro-malléolaire
arthrose: signes radio évidents (pincement, condensation…), cliniquement, douleur mécanique et limitation articulaire.
complications veineuses : atteinte de la veine petite saphène, rupture varice, varicosités…
œdème persistant en localisation rétromalléolaire
algoneurodystrophie dominée par une douleur intense d’origine neurovégétative, associée à des troubles trophiques qui peuvent laisser des séquelles
Traitement:
immobilisation plâtrée (entorses graves) ou résine
Deux chirurgiens orthopédiques viennent de redécouvrir un ligament du genou, appelé “ligament antéro-latéral” (LAL) qui avait déjà été évoqué une seule fois, en 1879, par un médecin français, Paul Segond, rapporte Sciences et Avenir.
Au 19e siècle déjà, Paul Segond faisait l’hypothèse de l’existence d’un ligament supplémentaire dans le genou correspondant à l’arrachement d’un fragment osseux au niveau de l’extrémité supérieure et latérale du tibia. Elle est généralement secondaire à un traumatisme indirect du genou et témoigne quasi-systématiquement d’une autre lésion : la rupture du ligament croisé antérieur (LCA). Dans un article, le médecin décrivait alors sa découverte comme “une bande fibreuse, nacrée et résistante”.
Un ligament intimement lié aux ligaments croisés antérieurs
134 ans plus tard, c’est précisément ce LAL qu’ont pu trouver les deux chirurgiens orthopédiques du CHU de Leuven (Belgique), dans presque tous les cas (97%) des 40 genoux de cadavres humains qu’ils ont disséqués, rapporte leur étude publiée dans le Journal of Anatomy.
Au départ de leur recherche, ils souhaitaient comprendre le mécanisme expliquant la persistance de blessures ou d’instabilité rotatoire du genou malgré une réparation chirurgicale réussie après rupture du ligament croisé antérieur (LCA), explique Sciences et Avenir. L’origine du LAL se situe sur une proéminence latérale du condyle fémoral, soit, en français, l’extrémité inférieure du fémur. Sa terminaison se trouve sur l’extrémité supérieure du tibia, en avant, ainsi que le montre ce schéma :
Des recherches pour corriger les blessures de ce nouveau ligament:
L’opération des ligaments croisés antérieurs, lorsqu’ils se rompent après une sollicitation trop intense des articulations, est courante chez les sportifs qui pratiquent à haut niveau. Les opérations réparatrices sont généralement efficaces, mais il arrive fréquemment que le genou lâche de nouveau durant une activité.
La découverte des docteurs Steven Claes et Johan Bellemans prouve ainsi le rôle-clef du LAL dans la stabilité de l’articulation du genou et son lien avec les ligaments croisés antérieurs : lorsqu’ils encaissent un choc, le LAL est forcément touché en même temps, mais lui ne se répare pas. C’est la raison pour laquelle les deux chirurgiens orthopédiques travaillent désormais à une opération pour corriger les blessures sur ce ligament.
Le choix d’une paire de chaussures de rando/alpinisme est
difficile. Dans la réalité, il n’y a malheureusement pas une
chaussure pour chaque pied. Aussi, va t-il falloir trouver le
meilleur compromis de chaussant, de pointure et de type de
chaussure pour une activité où les pieds joueront toujours le rôle
principal. Voici un lien vers une page internet pour avoir quelques
explications et des trucs simples pour éviter de se tromper.
Pour toute autre question, n’hésitez pas à me contacter.
Ce week end à la faculté des sports de Ronchin avait lieu
une formation sur la chaussure de sport avec un représentant
d’Oxylane, qui nous a montré les différentes évolutions et
particularités des chaussures de sports.
L’ongle incarné ou onychocryptose est le résultat d’un conflit entre la lame unguéale et les tissus péri unguéaux : c’est une pathologie spécifique des ongles du pied. Selon la localisation du conflit, on distingue :
L’incarnation latérale, concerne aussi bien le bord externe, du bord interne
L’incarnation antérieure : la partie distale de la lame ne peut progresser normalement et vient buter contre le lit
Le premier orteil est le plus souvent atteint, mais les autres ne sont pas exclus du risque.
Les causes n’en sont pas toujours évidentes: chaussures trop serrées, mauvaise coupe de l’ongle, conformation particulière sont généralement incriminées. Les conséquences en sont des douleurs, surtout à la pression, une difficulté à se chausser, et souvent une réaction inflammatoire et une infection. Ces deux phénomènes stimulent la production d’un tissu de cicatrisation formant le bourrelet (le botryomycome) qu’accentue la macération.
Les nourrissons et les petits-enfants peuvent présenter des ongles incarnés. Les adolescents et les adultes développent l’ongle incarné habituel que l’on appelle ongle incarné juvénile. Les seniors développent les ongles en pince