par Nicolas Meigneux | 29 Mai 2023 | Anatomie, Podologie
Marcher pieds nus présente plusieurs avantages pour la santé et le bien-être. Voici quelques raisons pour lesquelles c’est bon de marcher pieds nus :
- Renforcement musculaire : Marcher pieds nus sollicite les muscles des pieds et des jambes d’une manière différente par rapport au port de chaussures. Cela peut aider à renforcer les muscles intrinsèques du pied, améliorant ainsi la stabilité et l’équilibre.
- Amélioration de la proprioception : La proprioception est la capacité du corps à percevoir et à ajuster sa position dans l’espace. Marcher pieds nus stimule les terminaisons nerveuses dans les pieds, améliorant ainsi la proprioception et la conscience corporelle.
- Sensation de contact avec le sol : Les pieds nus permettent de ressentir la texture, la température et la sensation du sol sous vos pieds. Cela peut être agréable et stimulant pour les sens.
- Stimulation des points de réflexologie : Certains adeptes de la réflexologie plantaire soutiennent que marcher pieds nus peut stimuler les points réflexes situés sous les pieds, ce qui peut favoriser la relaxation, la circulation sanguine et le bien-être général.
Il convient de noter que marcher pieds nus comporte également des risques potentiels, tels que les blessures, les infections fongiques ou bactériennes et les objets pointus. Il est donc important de choisir des environnements sûrs et propres pour marcher pieds nus, et d’être attentif à vos pieds pour détecter toute blessure ou problème.
Des questions : cliquez ici

par | 6 Août 2017 | Podologie
C’est avec joie que je vous annonce l’obtention du Diplôme Inter Universitaire de Posturologie Clinique (avec mention) qui est organisé sur 4 facultés de médecine: Paris, Toulouse, Grenoble et Marseille, chacune des Universités co-habilitées à délivrer le DIU organisant l’un de ces séminaires sur son site.
Les enseignements proposés sur chacun des sites universitaires correspondent globalement aux spécificités recherche et enseignement, et/ou aux activités de praticien, des personnels des Universités organisatrices, ainsi qu’à l’environnement biomédical et technologique de ces sites. Ils se décomposent en cours théoriques et formations pratiques (ateliers), auxquels s’ajoute un travail de rédaction d’un court mémoire.
Les objectifs sont de fournir aux étudiants, praticiens et professionnels une synthèse moderne des concepts, modèles, outils et méthodes d’investigation relevant du champ thématique général de la posture et du mouvement chez l’homme. Il s’agira donc d’une acquisition et/ou d’un approfondissement de connaissances, tant théoriques que pratiques, concernant les activités posturo-cinétiques humaines (posture, mouvement, locomotion, équilibre), leurs dysfonctionnements naturel (vieillissement) ou pathologique, les épreuves instrumentales permettant de les quantifier et, enfin, les méthodes de réadaptation susceptibles de les corriger. Le DIU est donc destiné à apporter des connaissances fondamentales et pratiques mais ne constitue en aucun cas un diplôme d’exercice et ne valide pas une pratique clinique.
Programme
Marseille : mécanismes fondamentaux
- Référentiel postural géocentrique (système vestibulaire et posture : Dr Lopez)
- Référentiel postural égocentrique (systèmes proprioceptif et tactile et posture : Dr Kavounoudias)
- Référentiel postural allocentrique (système visuel et posture : Dr Borel)
- Biomécanique de la station debout (Dr Dumitrescu)
- Régulation centrale de la posture et du mouvement (Dr Borel)
- Adaptation et plasticité des fonctions posturo-cinétiques (Dr Borel)
- Ateliers pratiques (analyse 3D du mouvent, enregistrement par VNG des mouvements oculaires, vection circulaire, verticale subjective, couplage posturographie statique et analyse 2D) (Dr Borel et Dr Dumitrescu)
Toulouse : instrumentation et environnement
- Capteurs, acquisition et traitement du signal (M Darmana)
- Physiologie du tonus musculaire (Dr Dupui)
- Posturologie statique et dynamique (Dr Dupui)
- Fiabilité, reproductibilité des mesures de posturognaphie statique (Dr Gasq)
- Techniques de bio-feedback (Dr Montoya)
- Techniques de manipulation des entrées sensorielles (Dr M Bessou, Dr C Lafont, M. Janin)
- Ateliers pratiques (posturographie statique et dynamique, biofeedback, stimulation vestibulaire galvanique, locomètre, stimulation optocinétique)
Paris : Clinique et thérapeutique. Evaluation et rééducation des pathologies des entrées sensorielles
- Examen clinique postural (A Scheibel, L Jais et JG. Mondié)
- Equilibre et proprioception (Pr Thoumie)
- Vision et posture (Dr C Allouch, Z Kapoula, I Coupin, C Dauxerre et F Zamfirescu)
- Appareil manducateur et posture (Pr Azerad)
- Physiopathologie des vertiges et posture (Dr Cohen)
- Equilibre et entrée podale ; action des orthèses plantaires (S. Legendre)
- Ateliers pratiques : bilan et rééducation (examen podal, occlusal et orthoptique; examen clinique postural)
Grenoble : clinique et rééducation Evaluation et rééducation en pathologie neurologique et gériatrique
- Intérêt et limite des échelles ordinales pour l’évaluation des troubles de l’équilibre en pathologie neurologique et gériatrique
- Intérêt et limite de la posturographie pour l’évaluation des troubles de l’équilibre en pathologie neurologique et gériatrique
- Intérêt et limite de la perception de la verticale pour l’évaluation des troubles de l’équilibre en pathologie neurologique et gériatrique
- Rééducation de l’équilibre et de la posture après accident vasculaire cérébral. Troubles posturaux liés aux lésions de l’hémisphère droit. Position du problème et principales techniques.
- Evaluation de l’équilibre et de la posture dans la maladie de Parkinson.
- Amélioration de l’équilibre et de la posture dans la maladie de Parkinson : techniques de rééducation, traitements pharmacologiques, stimulations cérébrales.
- Vieillissement physiologique de l’équilibre
- Chutes en pathologie gériatrique et neurologique : évaluation du risque et de la peur de la chute et mesures thérapeutiques.
- Equilibre dans les autres pathologies neurologiques : sclérose en plaques, pathologies neuromusculaires, syndrome cérébelleux
- Ateliers pratiques : verticale subjective, visuelle et posturale. Cas cliniques avec passation des principales échelles cliniques et des mesures instrumentales de l’équilibre


examen postural
bilan posturologie

par | 9 Nov 2015 | Podologie sportive
Vous avez sans doute entendu parler de « posturologie » dans votre entourage…terme très galvaudé. Quelques éclaircissements sur le sujet vous aideront à comprendre en quoi elle peut vous être utile.
Pour les docteurs Dupuis et Montoya, la posturologie se définit comme la « Fonction physiologique qui permet, par la mise en œuvre des différentes boucles de régulation, le maintien de la posture en dépit des diverses circonstances qui tendent à le perturber ».
La posture est définie par la position des différents segments corporels à un moment donné.
Plusieurs systèmes sensoriels sont impliqués dans la régulation de cette posture :
- appareil visuel (yeux)
- appareil labyrinthique (oreille interne)
- appareil cutané (principalement la sole plantaire car c’est elle qui est en contact avec le sol)
- articulations
- muscles
- viscères
Tous ces systèmes sensoriels informent le cerveau à chaque instant et même anticipent la réponse qui va être donnée pour maintenir la stabilité dans toutes les situations. La posture est normalement adoptée de façon automatique et inconsciente. Si un ou plusieurs systèmes sensoriels est dysfonctionnel, une information erronée sera donnée aux muscles régulant la posture et il y aura une perturbation de l’équilibre.
Qui sont les praticiens posturologues ?
Il s’agit de professionnels de santé qui se sont formés à la posturologie clinique si possible dans plusieurs organismes (diplôme inter-universitaire, certaines formations privées) :
- podologues
- médecins (ostéopathe, ORL, ophtalmo, …)
- …
Leur examen est global et ils seront compétents pour vous orienter vers les bonnes disciplines si leur « entrée d’équilibre » est fonctionnelle.
Quand aller voir un praticien posturologue ?
Dans la pratique de la course à pied, c’est la chronicité de la gène ou de la douleur qui doit attirer votre attention. Il est évident qu’un traumatisme ne sera pas un motif de consultation en posturologie, en tous les cas pas dans l’urgence.
En revanche, si le traumatisme (ex : entorse de la cheville) se répète régulièrement, c’est que les capteurs donnent des messages d’erreur et donc perturbent son équilibre.
Les gênes ou douleurs peuvent être très variées mais seront toujours (j’insiste) récurrentes voire anciennes:
- tendinopathies
- douleurs articulaires (pied, genou, bassin, rachis) ou ligamentaires
- névralgies de type sciatique, cruralgie (etc …)
- vertiges, céphalées, …
- … et bien d’autres !
Le praticien posturologue se souciera avant tout d’une décompensation ou d’une dysfonction, ce qui est différent. Il doit donc ré-informer correctement « ses » capteurs par ses propres moyens.
Quelques exemples :
le podologue réalisera des orthèses plantaires avec des éléments de 1 à 3 mm de haut (parfois sur résine thermoformée), l’orthoptiste rééduquera les muscles oculo-moteurs, le chirurgien-dentiste ou orthodontiste réaliseront une gouttière ou autres techniques en bouche, les kinés pourront travailler sur beaucoup de capteurs en renforçant la proprioception, travail en double-tâche, etc, etc… Le médecin, en plus de sa thérapie, a un rôle de coordinateur.
Concrètement, avoir un problème de posture ne signifie pas avoir une épaule plus basse que l’autre, une jambe plus courte ou une vrille de bassin. Tous les gens sont « tordus » dans la nature et « l’homme de Vitruve » de Léonard de Vinci n’existe pas. Des sportifs de haut niveau évoluent avec des inégalités de longueur de membre de plus d’1cm sans avoir besoin de talonnette pour autant.
En conclusion, beaucoup de thérapies traitent « la sortie » du système (boucles de régulations/cerveau), la posturologie essaie, en plus, de traiter « l’entrée » ce qui est évidemment plus intéressant pour résoudre durablement le problème.
Vous pouvez me contacter ICI

article original ICI
par | 5 Sep 2015 | Non classé
Vous allez sans doute profiter de la rentrée scolaire pour acheter de nouvelles chaussures à votre enfant. Il a grandi et le changement de saison impose cette acquisition. Profitez-en donc pour faire examiner ses pieds par un podologue.
Avant de vous précipiter dans une boutique, la consultation d’un podologue vous permettra de vérifier que les pieds de votre enfant ne nécessitent pas un chaussage spécifique. Pour vous conseiller, le spécialiste du pied examinera les vieilles chaussures de votre petit. Objectif, mettre en évidence toute usure anormale qui révèlerait un problème de position du pied ou de posture en général qu’il conviendrait de corriger. En fonction de ces observations, il pourra vous conseiller sur le choix à faire. Si rien d’anormal n’est constaté, suivez les conseils suivants pour sélectionner la bonne paire.
- Il est essentiel de toujours mesurer les deux pieds, en longueur et en largeur. En effet, l’un des deux pieds est toujours plus « fort » que l’autre ;
- Une chaussure neuve doit être plus grande d’environ 12-16 mm que le plus long orteil. D’autant que le pied de votre enfant n’a pas fini de grandir ;
- Les chaussures doivent tenir aux pieds avec des lacets, des straps ou des bandes Velcro. Si votre enfant ne sait pas encore enfiler et attacher ses chaussures tout seul, optez pour ces dernières, bien plus pratiques au quotidien ;
- Les talons doivent être largement inférieurs à la limite de 4 cm recommandée pour les adultes, l’idéal serait qu’ils soient plats ;
- Le talon doit avoir une base large ;
- La partie où reposent les orteils doit être de la forme du pied et assez large pour permettre aux orteils de bouger librement et de ne pas être comprimés ;
- Les chaussures doivent s’adapter parfaitement au talon.
Pour toutes question vous pouvez me contacter: ICI

Source: Union française pour la santé du pied, consulté le 24 août 2015
par | 1 Jan 2014 | Non classé
Je vous présente mes meilleurs vœux pour cette nouvelle
année, que celle ci vous amène bonheur et santé.
Nicolas MEIGNEUX
