Syndrome de l’essui glace – Bandelette ilio tibial

Le syndrome de la bandelette ilio-tibiale, est également appelé « Syndrome de l’essuie-glace », c’est une pathologie ” type de tendinite du genou”.

La bandelette ilio tibiale est une large bande fibreuse qui court sur  le long de la face externe de la cuisse.

En haut, au niveau du bassin, elle correspond à la prolongation d’un muscle (Tenseur du fascia Lata qui lui s’insère sur l’épine iliaque antéro supérieure), mais également d’une membrane (aponévrose fémorale superficielle) directement en relation avec les muscles fessiers.

Cette bandelette est palpable sous la peau. Elle descend vers le genou pour contourner sa face externe et va s’insérer sur un relief osseux sur le tibia (tubérosité de Gerdy). La bandelette a pour rôle de stabiliser et renforcer le compartiment externe du genou.

Pendants les mouvements de flexion / extension du genou, l’insertion basse pivote d’avant en arrière sur la face externe du tibia, et frotte contre la tubérosité osseuse, source d’inflammation du tendon.

Ce conflit répété est à l’origine d’une irritation douloureuse. La gêne induite s’appelle syndrome de la bandelette ilio-tibiale ou « syndrome de l’essuie-glace » ou encore balayage du fascia lata. Elle concerne certains sports tels que la course à pied, le vélo, la marche en descente en montagne.

Le conflit peut être augmenté par un mauvais choix de chaussures, votre podologue peux vous renseigner sur la chaussure qui va vous correspondre, mais aussi vérifier votre biomécanique afin de soigner la cause du problème.

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La photo du montage de kinésie taping à pour référence CETTE PAGE, ce montage a été effectué par Pierre LAVERNHE (kinésithérapeute du sport)

Dernier séminaire du Diplôme Universitaire de Biomécanique

Les 4 et 5 juin à la faculté de Médecine de Toulouse se déroulait le dernier séminaire du diplôme universitaire de Biomécanique.

Se séminaire était un peu plus axé sur la chirurgie, mais surtout sur les prothèses (indication d’opération, et rééducation).

Ce fut une nouvelle fois fort intéressant, ce qui permet toujours de parfaire ces connaissances.

Merci au professeur Tricoire pour avoir mis en place ce diplôme universitaire, ainsi qu’à tous les intervenants pour leur envie de transmettre leur connaissance.

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La maladie d’Osgood-Schlatter ou ostéochondrite du genou

Cette maladie est caractérisée par une douleur locale et un enflement au niveau de la tubérosité tibiale à l’insertion du tendon rotulien. Elle atteint surtout les garçons très actifs sportivement entre 10 et 15 ans. La douleur est plus importante en montant les escaliers. Parfois l’enfant boite.
Cette nécrose aseptique est définie par Brower comme étant une altération des centres d’ossification primaire et secondaire avec résorption graduelle du tissu osseux de réparation. L’étiologie est en rapport avec un traumatisme et interruption de l’apport normal ou de la nutrition par la circulation sanguine.
La relation entre la pronation anormale du pied et la rotation interne anormale de la jambe augmente considérablement l’angle Q formé par le tendon rotulien. La traction anormale au niveau de l’insertion de ce tendon, aidée par un phénomène de surutilisation dû à l’activité sportive, constitue le traumatisme causal de cette affection.

Le traitement chirurgical s’impose dans les cas de douleur persistante après le plâtre et l’arrêt de l’activité sportive.

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Traitement

Lorsque l’examen biomécanique met en évidence une mobilité excessive en pronation de l’articulation sous-astragalienne et médiotarsienne, celle-ci sera responsable de la rotation interne anormale du membre inférieur. La traction du tendon rotulien peut, dans ce cas, être à l’origine, au niveau de son insertion sur le tibia, d’arrachement et fragmentation osseuse. Une orthèse fonctionnelle contrôlant la pronation excessive, diminuera considérablement la rotation interne de la jambe et la traction du tendon rotulien sur son insertion. L’orthèse fonctionnelle seule peut constituer un traitement de l’Osgood-Schlatter débutant et on peut éviter la récidive par traitement postopératoire.

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La tendinite rotulienne en cyclisme – Mécacote

La tendinite rotulienne peux venir :
– Manivelles trop longues
– selle trop basse
– Utilisation de trop grands braquets
– Position en  “bec de selle”

La “bonne longueur de manivelles” doit permettre au cycliste de “tourner les jambes à 90/110 tr/mn”.
Pour cela l’engagement des cales sous la chaussure doit être parfait (manivelle et pédale horizontale) la verticale qui passe par l’axe de la pédale doit aussi passer par l’axe de la tète du premier métatarse.( Pruitt )

Si le cycliste fait du bec de selle c’est qu’il est assis trop à l’arrière ou que le guidon est trop loin de la selle.
Ceci se vérifie lorsque la manivelle et la pédale sont horizontales vers l’avant la perpendiculaire qui passe par l’axe de la pédale doit aussi passer par la tête du premier métatarse et par la face postérieure de la rotule, lorsque le cycliste pédale et fournit l’effort correspondant à son  » activité  » cycliste…..et non pas sur un mannequin statique ou même dynamique puisque tous les paramètres de l’activité cycliste ne sont pas pris en compte..en Laboratoire ……..le cyclisme se pratique sur la route.

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Article original

Vincent Blondeau ( mécacote)

Les varices

Les varices sont des dilatations anormales, exagérées et permanentes des veines. Elles siègent de préférence à la cuisse et à la jambe sur le trajet de la veine saphène interne, ainsi qu’à la jambe sur le trajet de la veine saphène externe. On les rencontre aussi autour des malléoles et sur le dos du pied.
Les varices sont de volume très variable et apparaissent sous la peau comme des trajets bleuâtres ou comme des cordes épaisses en zigzag. Elles forment parfois d’importants réseaux sous la peau. Elles se manifestent par des lourdeurs et des engourdissements de la jambe et créent, par de la fatigue, un œdème dans le bas de la jambe se présentant principalement le soir et disparaissant après le repos.

Les causes

Les causes des varices sont diverses. À la base, il existe une faiblesse des parois veineuses qui prédispose à leur distension. Cette faiblesse est souvent congénitale.

La faiblesse du tissu conjonctif qui constitue la paroi des veines est incapable d’équilibrer la pression exercée par le sang contre cette paroi et facilite sa dilatation.
On sait que les veines du membre inférieur possèdent, de place en place, des valvules s’opposant au reflux du sang vers le bas et l’obligeant à se diriger vers le cœur malgré l’action de la pesanteur. Lorsque ces valvules qui divisent aussi la colonne sanguine en plusieurs tronçons, ne fonctionnent plus convenablement, le sang s’accumule dans les veines et exerce sur leurs parois une pression telle qu’elles finissent pas se rompre. Une des causes primaires des varices semble être l’absence congénitale de la première valvule de la saphène interne, là où elle se jette dans la veine fémorale.

Le retour du sang vers le cœur est aidé d’une manière importante par les contractions et les relâchements alternatifs des muscles. Quand le muscle se contracte, il comprime les veines et chasse le sang dans le tronc profond ; le sang afflue à ce moment-là par les veines communicantes des veines périphériques vers le tronc profond du membre inférieur et aussi dans la direction rendue obligatoire par la présence des valvules. Le manque d’exercice, donc de contraction musculaire, facilite la naissance des varices, puisqu’en effet la circulation de retour perd ainsi l’un de ses plus puissants facteurs. C’est la raison pour laquelle les gens astreints à de longues stations debout et qui ne font, tout au plus, que de petits pas ne mettant pas les muscles en action suffisante, sont sujets aux varices, tandis que ceux qui marchent fréquemment, tels que les facteurs et les voyageurs de commerce, en sont exempts.
Les raideurs et les contractures musculaires que l’on rencontre souvent chez les femmes dont les muscles du mollet sont fréquemment raccourcis par l’usage de chaussures à talons hauts, entravent également la circulation à cause de la compression permanente que les muscles contractés exercent sur les veines.

Traitement

Les quelques .règles suivantes constituent le traitement préventif externe ; elles peuvent aussi s’appliquer pour éviter l’aggravation des varices existantes et permettent généralement d’obtenir une amélioration marquée:

– éviter de éviter les porter des jarretières qui compriment les vaisseaux
– éviter les longues stations debout inutiles, exécuter un peu de marche active ou se coucher avec les jambes surélevées
– entretenir le bon fonctionnement de la musculature de la jambe et du pied par des exercices quotidiens de marche et par des exercices du pied
– aider la circulation de retour par une respiration profonde. En effet, l’inspiration crée une dilatation du thorax qui détermine un afflux de sang veineux vers le cœur. L’inspiration provoque une compression des organes abdominaux qui chasse le sang vers le thorax. Pendant l’expiration, le sang est aspiré des parties inférieures
– appliquer des douches froides, matin et soir, sur le pied et la jambe

Pour les personnes atteintes de varices, la circulation de retour dans la jambe est facilitée en surélevant les pieds pendant la nuit.
Les bas de soutien et les bas à varices rendent d’éminents services lorsqu’ils sont mis au lit, avant de se lever, et en élevant verticalement les jambes de manière à décongestionner complètement les veines variqueuses. Les bas ne constituent qu’une mesure palliative.
Actuellement, les varices sont traitées par résection chirurgicale et par des injections sclérosantes.

Traitement Podologique

Afin d’améliorer la circulation veineuse du membre inférieur, le port de semelles orthopédiques en matériau très souple s’impose. Elle doivent être fabriquées sur mesure et selon moulage, afin qu’elles puissent agir comme des pompes aspirantes et refoulantes par leur pression sous la voûte du pied, sous laquelle se trouve la semelle veineuse de Lejars.

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