L’escarre

Nécrose résultant d’une portion de tissu cutané sous l’influence d’une brûlure, d’un caustique, d’une gelure ou d’une gangrène. La nécrose s’éliminera lorsque la cicatrisation sera rendue, possible. Certaines escarres se forment par compression et asphyxie des tissus sous-cutanés lors d’un séjour prolongé au lit.

Elle siège dans ce cas souvent à la partie postérieure du talon et au sacrum. Le risque d’escarre peut être évité maintenant par des types de lit avec matelas à eau et par l’application de poudres et de crêmes.

Dans certains cas, des escarres peuvent siéger au niveau des malléoles externes et de la partie postérieure du talon, sous l’insertion du tendon d’Achille. On les trouve surtout chez les personnes âgées présentant une ischémie, compliquée par des troubles circulatoires d’origine veineuse.

L’escarre se forme et est douloureuse au lit lorsque le tissu sous-cutané est comprimé entre deux plans durs, l’un osseux, la malléole ou le calcanéum, l’autre, le plan sur lequel le malade repose.

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Préparer ses pieds pour un trail

Durant le trail, vos pieds vont être fortement sollicités dans les chaussures et les chaussettes, et encore plus dans un milieu humide, ce qui va provoquer des frottements inhabituels sur votre peau.

 Mieux vaut prévenir que guérir

La préparation de vos pieds doit commencer au moins 3 semaines avant la course.

Il est préférable de commencer cette préparation par une visite chez votre pédicure podologue, afin que celui-ci soigne les cors, les durillons, ou, même un ongle incarné.

Ensuite, vous pouvez effectuer des massages avec du jus de citron, ou un autre produit tannant. Cette application régulière d’acide va favoriser l’épaississement et le renforcement de votre peau. Pour éviter le dessèchement de votre peau et sa fragilisation, vous pouvez enduire votre peau avec de la crème de Karité.

Durant la dernière semaine avant votre trail, arrêtez le jus de citron, mais continuez les massages à base de crème nourrissante, pour que votre peau soit souple mais résistante à la fois.

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Podologie et Vélo – Livre

Le but de cet ouvrage est de faire ou de refaire découvrir le cyclisme et d’aider à comprendre l’incidence que peu avoir le cycle sur le pratiquant. Que se soit en VTT ou en vélo de route, dès lors que l’homme s’installe sur sa machine des contraintes s’exercent à tous les  niveaux.

Pour remédier à ces contraintes, vos premières priorités seront :

– de bien choisir votre matériel

– de faire les réglages appropriés à votre morphologie.

D’une présentation historique aux informations pathologiques, cet ouvrage est une aide au cycliste mais aussi à tous les thérapeutes s’occupant  de cyclistes car le seul moyen de traiter efficacement les pathologies liées à ce sport est de prendre en compte le couple homme-vélo.

Toutes les collaborations, qui ont permis de réaliser ce livre, augmente encore sa valeur et montrent que même dans un sport individuel tout est une histoire d’équipe.

> Des conseils pour bien régler votre vélo

> Des astuces pour traiter vos douleurs

Matériel, position adéquate, pathologie, équipement et alimentation spécifique au vélo…vous trouverez dans cet ouvrage tous les recettes pour pratiquer votre activité préféré.

Jean Pascal ROMEUR est Dr en science de la physiologie de l’effort et des APSDEA en science de la vie et de la santéDESS en préparation physiqueBEES 2ème degré en cyclisme.

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Analyse cycliste – réglage postural sur le vélo

Pour tous les cyclistes pensaient à préciser votre sport lors de la prise de rendez vous, car il est possible de faire un bilan postural sur votre vélo (home trainer directement disponible au cabinet).

Nous pourrons ainsi vérifier ensemble votre position sur le vélo et vérifier différents réglages.

Ensuite je pourrai vous proposer une correction au niveau de votre pied, ou vous conseiller :

  • sur les changements à apporter à votre matériel.)
  • sur le matériel adéquat pour une pratique sportive non pathologique.

N’hésitez de me contacter pour toutes demandes.

 

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L’hallux Valgus durant la marche

Analyse théorique des principaux défauts observés lors de la marche

  • Phase d’amortissement

La position du pied dans l’espace ne paraît pas être modifiée par la déformation du premier rayon. Aussi est-il possible de penser qu’un valgus éventuel de l’arrière-pied peut évidemment ajouter aux troubles statiques et dynamiques du premier rayon mais n’est pas la conséquence de cette déformation, y compris dans le cas d’une brièveté du premier métatarsien.

Le fait que les orteils externes soient, à ce stade, plus “hauts” que le gros orteil, montre qu’un dysfonctionnement de l’extenseur propre du gros orteil n’empêche pas la bonne position de l’avant-pied en supination et que cette attitude peut être attribuée à l’actif du tibial antérieur.

  • Phase d’appui unipodal 

Le premier métatarsien est en adduction, le gros orteil est en abduction. Il est facile de concevoir que la chaussure féminine effilée soit de nature à favoriser l’abduction du gros orteil. En revanche, cette même chaussure ne pourra que comprimer les métatarsiens dans le plan horizontal. Il n’y a donc, à priori, aucune responsabilité de la chaussure dans la réalisation de l’adduction du métatarsien. Celui-ci ne peut exister que par les forces exercées sur sa surface articulaire antérieure par la base de la première phalange du gros orteil, aidées par la nouvelle configuration des tendons fléchisseur, extenseur, adducteur et abducteur, ainsi parfois, que par une obliquité exagérée en avant et en dedans de l’articulation cunéo-métatarsienne dans le cas du varus métatarsien congénital.

D’autre part, ce qui est à remarquer ici, c’est que les orteils externes sont bien placés voire “collés” les uns contre les autres. Leurs métatarsiens ne se sont donc pas “étalés” comme on l’entend si souvent, ce qui me fait préférer la formule “d’avant-pied élargi par l’adduction du premier métatarsien” augmenté parfois de l’abduction du cinquième métatarsien.

Ce fait est vérifiable radiographiquement, de même que les données anatomiques et biomécaniques nous montrent que la mobilité des trois métatarsiens moyens en abduction et en adduction est extrêmement faible.

Il n’est jamais constaté de défaut d’appui de la tête du premier métatarsien, dans le sens où celle-ci n’appuierait pas au sol. De même pour le gros orteil, excepté le cas de l’Hallux Erectus. Cependant, il sera possible de parler d’un mauvais appui dans le sens quantitatif et qualitatif dont les témoins seront les durillons en face plantaire interne au niveau de l’articulation métatarso- phalangienne et / ou inter-phalangienne. Ce mauvais appui est objectivé, au moins pour le gros orteil, par son valgus dans le plan frontal.

  • Phase de propulsion

Au cours d’une phase de propulsion normale, la cinquième tête métatarsienne est la première à quitter le sol du fait de sa position en recul et de la pronation de l’avant-pied favorisant l’appui du premier rayon. Dans notre cas, la première tête métatarsienne quitte le sol au même moment. Les trois têtes métatarsiennes moyennes sont encore en appui, réalisant l’avant-pied rond.

Si nous considérons qu’il ne peut y avoir “d’abaissement” des têtes métatarsiennes moyennes du fait que celles-ci ne pourront jamais descendre plus bas que le niveau du sol, nous constaterons que la forme d’avant-pied rond est bien due à une position “haute” de la tête du premier métatarsien.

Cette position paraît être induite par la rigidité de l’articulation métatarso-phalangienne, reportant la flexion du premier rayon au niveau de l’articulation inter-phalangienne du gros orteil et la supination de l’avant-pied du fait de l’antériorisation du point de flexion du premier rayon.

Ces faits sont objectivés par les observations en profil interne.