Formation posturologie par le Docteur Vallier

J’ai participé à la formation du docteur Vallier à Lille.

Au programme:

  •   Principes neurophysiologiques de la régulation de l’équilibre et de la posture
  •   Notions de biomécaniques
  •   Etude des différents capteurs : visuel, vestibulaire, mandibulaire, podal, cutané et proprioceptifs
  •   Notions de posture compensée et décompensée
  •   Examen clinique postural (examen à la verticale de Barré, test scapulaire…)
  •   Tests cliniques d’orientation des capteurs : podal, mandibulaire, visuel, cutané, vestibulaire, proprioceptif articulaire
  •   Tests et corrections ostéopathiques d’un déséquilibre postural
  •   Spécificités de la posturologie de l’enfant
  •   Dyspraxie linguale et ventilation
  •   Dyslexie et posture
  •   Prismes et correction posturale
  •   Prismes et correction posturale
  •   Classification des déséquilibres posturaux
  •   Hiérarchisation du traitement postural
  •   Protocole de traitement des capteurs posturaux
  •   Mesure et quantification des déséquilibres posturaux
  •   Rééducation adaptée pour chaque déséquilibre tonique postural
  •   Causes de rechute après un traitement postural
  •   Etudes de cas
  •   Révision et enchainement de l’ensemble d’une séance du bilan à la stratégie de traitement
  •   Apprendre à travailler au sein d’un réseau pluridisciplinaire

IMG_8398 IMG_8399 IMG_8374 IMG_8370 IMG_8369

L’amortissement sur la chaussure de running

Le Saint Graal pour bien des coureurs et le nerf de la guerre actuel des marques.

C’est un peu à celle qui aura le plus performant !

Mais à quoi sert-il au juste ? En position statique lorsque l’on essaie une chaussure il est là pour rassurer notre subconscient : « j’ai entendu  quelque part que c’était bien pour éviter les problème de dos, de genoux, de machin ». Du coup, on teste la chaussure en général et on pense que l’amorti apporte du confort, mais le confort ne doit être dépendant que de ce que ressent votre pied et qui est « mesurable », c’est-à-dire pour lui de pouvoir être « libre » de ses mouvements afin d’assurer son rôle moteur majeur dans la course.

L’AMORTI, LUBIE OU IMPORTANCE?

Et si pour commencer on parlait un peu de proprioception, ça vous parle ?

C’EST QUOI LA PROPRIOCEPTION ?

Parlons un peu de notre anatomie du pied : 26 os, 16 articulations, 107 ligaments et 20 muscles. Ah oui quand même ! Tout ça dans si peu d’espace, c’est dire l’importance majeure de nos pieds dans notre corps.


Sans entrer dans tous les détails sur la proprioception, cette notion désigne le fait de pouvoir percevoir, de manière consciente ou non, la position des différentes parties de notre corps et comment elles réagissent avec le monde extérieur.

En somme, cela vous permet de mieux appréhender votre environnement et de faire le nécessaire, de manière consciente ou non, afin d’interagir avec lui et de la meilleure des manières pour ne pas traumatiser votre organisme.

Un exemple pour illustrer cela : L’entorse de cheville.

Généralement ces entorses sont dûes à un défaut de proprioception. Le pied tourne, mais les capteurs ne font pas leur boulot, pas de contractions réflexes des fibulaires pour ramener la cheville et c’est donc le ligament qui « déguste » et provoque alors l’entorse.

QUAND TROP DE PROTECTION JOUE UN RÔLE INHIBITEUR

Maintenant que nous savons ce qu’est la proprioception et son rôle, imaginez-vous dans la situation suivante :

Vous portez des gants bien épais toute la journée, pas les petits gants fin avec lesquels il est facile de « percevoir » au travers, de vrai bon GROS gants bien épais et avec lesquels vous ne pouvez rien sentir de ce que vous touchez.

Pensez-vous qu’il vous serait facile de réaliser vos tâches quotidiennes aussi facilement qu’auparavant ? Pensez-vous que les muscles qui composent votre main et qui vous permettent d’attraper, de tenir, de serrer vont continuer de se développer afin de jouer leur rôle de tous les jours ?

Vous voyez un peu la problématique transposée aux pieds ?

AMORTI : QUE NOUS DISENT LES SCIENTIFIQUES !

Alors jetez un petit coup d’œil à ceux que les études scientifiques nous disent sur le sujet de l’amorti.

On a souvent entendu ce genre de phrase :

Il faut un amorti plus performant pour des plus longues distances.

Voici une première étude sur le sujet :

Is your prescription of distance running shoes evidence-based? C E Richards1,2, P J Magin1,R Callister2

Traduction : Est-ce que la recommandation de vos chaussures de course en fonction de la distance est scientifiquement fondée ?

Dans cette étude les chercheurs ont recoupé de très nombreux articles sur le sujet. Voici ce qui en ressort :

La vitesse de force d’impact au sol va engendrer une augmentation des risques de blessures, cependant la capacité de l’amorti d’une chaussure à réduire cette force d’impact ou les blessures est largement remise en doute.

La diminution de la proprioception a été clairement mise en évidence pour les chaussures à fort amorti, et de ce fait notre capacité à amortir un choc d’impact à la course dans des chaussures trop amorties l’est aussi.

Les experts en sont venus à une conclusion unanime : il n’y a aucune évidence scientifique prônant un amorti plus ou moins conséquent en fonction des distances parcourues et afin de prévenir les blessures.

Notre opinion: Un amorti, et dans amorti comprenons également l’épaisseur de semelle, s’il n’est pas trop prononcé, pourra être bénéfique pour ne pas venir trop heurter le pied. Celui qui a finalement le plus besoin de protection c’est lui. Cependant notre pied a aussi besoin de se « remuscler » car il a été habitué à trop de protection et va « devenir flemmard » .

Du coup, un peu d’amorti ne peut pas être négatif, mais trop d’amorti le sera probablement bien plus. Tout cela bien entendu en tenant compte des caractéristiques physiques et médicales du coureur. Une chaussure peu amortie ne pourra pas convenir à toutes les typologies de coureurs, mais ce travail-là c’est nous qui le réaliserons pour vous 😉

2.L’amorti de la chaussure « x » c’est le meilleur.


Encore une étude pour en parler avec pour objectif de montrer quel est l’impact de la dégradation de la chaussure, et donc de l’amorti, sur la foulée.

Running in new and worn shoes: a comparison of three types of cushioning footwear.P W Kong, N G Candelaria, D R Smith

Pour cela, la comparaison de la cinétique et de la cinématique a été réalisé avec des chaussures neuves vs des chaussures usagées. Trois modèles et marques et donc technologies différentes d’amortis ont été utilisés.

Conclusion : A la dégradation de l’amorti, les coureurs modifient leurs habitudes de course afin de maintenir constantes les charges exercés sur leur corps. En somme : Les stratégies d’adaptation à la dégradation de l’amorti de la chaussure ne sont pas affectées par les différents types d’amortis, suggérant que les coureurs devraient choisir leurs chaussures sur d’autres critères que les technologies d’amortis.

Notre opinion : Sujet très marketing sur lequel nous reviendrons dans un futur article. Recommander le changement de chaussure en se basant sur un kilométrage ne parait pas tout à fait fondé. Dans la mesure où le plus important reste notre comportement face à notre impact au contact du sol, un certain tassement de l’amorti nous oblige donc à minimiser cet impact et donc à réduire notre risque de blessures. Bien entendu, dès lors qu’une trop grande usure apparait et que la cinématique de foulée devient traumatisante, alors il convient de changer de chaussures. L’idéal pour ne pas se trouver dépourvu et faire de mauvais choix dans l’urgence ou le stress reste de prévoir une paire de chaussure de « secours » en amont de l’usure totale de l’ancienne paire et cela afin de ne pas connaitre de période de latence entre deux paires.

3. Plus tu es lourd plus il va te falloir un gros amorti.

Nous n’avons pas trouvé les études scientifiques prônant, ou non, le fait que les coureurs lourds ne devraient pas faire de la course à pied . Idem sur le fait qu’un coureur avec un indice de masse corporel élevé doit se chausser de chaussures très amorties, comme cela est souvent recommandé dans les magasins (mais nous sommes preneurs et demandeurs).

Ce que nous savons des risques de blessures liés à la course à pied vient notamment de la vitesse de force d’impact que va imposer un coureur lorsqu’il « atterrit » au sol.

Dans le cas où le coureur est en surpoids, il serait sûrement préférable, si toutefois l’on considère qu’il ne dispose pas d’une pathologie spécifique au pied, mollet ou tendon d’Achille, de faire courir cet utilisateur en chaussures pas trop amorties. Pourquoi cela ? Et bien parce que les modérations de force et vitesse d’impact sont, très généralement, diminuées lorsque l’on ressent davantage le sol. La réaction, naturelle, du corps sera de se protéger au maximum. Comme mentionné dans la vidéo ci-dessous, essayez de courir pieds nus sur des petits cailloux, vous allez chercher à avancer de manière très légère en effleurant le sol pour ne pas vous faire mal aux pieds. Mais en plus des pieds, ce sont toutes vos articulations que vous protégez.

Image de prévisualisation YouTube
Un « gros amorti » va venir vous faire sentir en confiance et ne pas ressentir les chocs que vous imposez à vos corps. De telle manière, l’acceptation à la douleur va être prolongée jusqu’à arriver au point ou la blessure risque de vous guetter puis de survenir.

Notre opinion : L’amorti joue un rôle surprotecteur du pied. Nous avons appris, à nos dépend malheureusement et via nos expériences personnelles, que l’amorti ne protégeait pas forcément vos genoux, hanches et dos. Un coureur dit « lourd » va avoir besoin de se protéger au maximum, tout comme un autre coureur d’ailleurs, c’est en ce sens qu’un vrai compromis entre peu et trop d’amorti doit être trouvé. En complément, nous ajouterons qu’il est également préférable de pratiquer un sport « porté » tel que le vélo ou la natation en complément du running. Les charges sont moindres. Cependant, des études ont montré qu’un peu de stress appliqué de manière régulière et modérée, impliquait du renforcement squelettique, c’est pourquoi la course à pied n’est pas à proscrire pour un coureur lourd.

FINALEMENT AMORTI OU PAS AMORTI ?

Et bien comme souvent la réponse est plus complexe et ne peut pas être tout ou rien !

Chaque coureur possède un passé propre en tant que coureur, mais également en termes de chaussage de tous les jours. Dire que zéro amorti conviendrait à tout le monde à l’instant « T » serait une erreur. A l’inverse, recommander du gros amorti pourrait être acceptable oour certains et pour d’autre pas du tout.

Un juste milieu doit être trouvé dans la plupart des cas. Selon les profils, l’ancienneté de course, les habitudes de chaussage, bref selon de nombreux facteurs, un amorti plus ou moins important sera conseillé. Le facteur de l’amorti ne peut pas être dissocié d’autres éléments comme par exemple la rigidité, le drop, les contrôles de foulées et de stabilisation. Vous l’aurez compris, tout n’est pas blanc ou noir, et c’est pour celà que nous sommes là pour vous conseiller efficacement et de manière efficace et totalement

Alors toujours aussi convaincu qu’une bonne chaussure , c’est de l’amorti en puissance?

lien original de l’article ICI

Diplome inter universitaire de posturologie clinique

La semaine dernière s’est déroulé le premier séminaire du Diplôme Inter Universitaire de Posturologie Clinique, qui se déroule au sein des facultés de Marseille, Toulouse, Paris et Grenoble.

Avec l’objectif d’améliorer mes connaissances et la prise en charge de mes patients, je me suis donc lancé dans la validation d’un nouveau diplôme universitaire.

La Posturologie est une discipline multi professionnelle qui réunit à la fois les podologues, les ostéopathes, les orthoptistes, les kinésithérapeutes ainsi que les professions médicales (générale ou spécialiste), dans le but d’améliorer la posture des patients en cherchant la cause du problème.

Elle se base sur les 3 principaux capteurs du corps humain qui nous permettent de nous orienter et maintenir une bonne posture :

  • capteurs auditifs (oreille interne)
  • capteurs visuel (yeux)
  • capteur podal (pieds).

C’est un très bon complément de l’analyse biomécanique qui s’attache également à améliorer la posture des patients.

Ce diplôme de posturologie clinique a pour but :

  • d’acquérir une méthodologie cohérente pour examiner cliniquement les patients présentant une déficience des activités posturo-cinétiques.
  • Acquérir la pratique de techniques instrumentales de posturographie statique et dynamique et d’analyse de la locomotion :
    • – en analysant les avantages et les inconvénients des différents matériels proposés,
    • – en réalisant des examens lors d’ateliers pratiques,
    • – en connaissant les différentes techniques de manipulation des entrées sensorielles permettant de mettre en évidence un déficit spécifique d’une entrée sensorielle pouvant être à l’origine d’une mauvaise intégration centrale et donc d’une mauvaise commande motrice
    • – en sachant interpréter les résultats de ces examens
  • Connaître les différentes techniques de prise en charge des troubles des activités posturo cinétiques.

Ce séminaire, qui s’est déroulé à la faculté d’Aix-Marseille, a abordé les généralités en posturologie et s’est particulièrement attaché au système vestibulaire (oreille interne). Les cours que nous avons suivi :

  • Régulation centrale et contrôle multisensoriel de la posture
  • Le référentiel postural égocentrique (systèmes proprioceptif et tactile et Posture)
  • le référentiel postural allocentrique (système visuel et Posture, oculomotricité et Posture – représentation spatiale et navigation)
  • Biomécanique de la station debout
  • Le Référentiel postural Géocentrique

20161117_090135-e1479861726716
image image image image

Commission médicale à la fédération française de golf

Ce Week end avait lieu la commission médicale annuelle à la fédération française de golf au siège de la FFGolf à Paris (Levallois Perret).

Organisé par Olivier Rouillon, médecin de la fédération, ce fut l’occasion d’être informé et de pouvoir discuter des objectifs annuels pour la santé des golfeurs.

J’étais ravi d’y être invité et de pouvoir participer au débat.

Pour les golfeurs souhaitant avoir des renseignements vous pouvez me contacter ICI


Etude posturale pour cycliste

En vélo, trouver sa position est souvent difficile alors pour remédier à cela la solution idéale est: L’ETUDE POSTURALE.

Si vous demandez à n’importe quel coureur de grands tours, champion d’ultras ou cycliste expérimenté et vous entendrez un mot récurrent, le confort, pour expliquer comment ces derniers roulent plus longtemps, plus loin et plus vite.  Ça peut être le confort de vos chaussures, de la selle ou de votre tenue de cycliste, mais quoiqu’il en soit être confortable est primordial. Bien que beaucoup de cyclistes se focalisent sur les points de contact (chaussures, selle et mains) la clé est surtout la position du cycliste ainsi que la géométrie du cadre.

En adoptant et en choisissant une étude posturale, vous allez pouvoir avoir les conseils de vrais professionnels. Car une position sur un vélo, doit s’analyser et être spécifique à chaque cycliste selon sa morphologie, son niveau et sa pratique.

Une position qui vous convient est essentielle. Elle vous permet de rouler sans blessures et sans douleurs tenaces. Il n’existe pas « la bonne position » pour tout le monde. Mais, il y a, en revanche, une position qui utilise mieux votre morphologie en combinaison avec les meilleures ergonomies cyclistes, et vous permet de vous retrouver en parfaite harmonie avec votre machine. La plupart des études posturales sont très subjectives, elles dépendent des « sensations » et du savoir-faire de la personne réalisant l’étude. Le résultat n’est pas fiable. Nous changeons ça.

img_5504.jpg img_5471.jpg img_5467.jpg KvW-9Ri1Tf5-on3R1zywPJM_RpBaeVo5LKUQvKjf1-U,54vQzboBh-yCwwo060mnVHs8HC2K1qQ54S2zXCdrNyk wkUioVQqQidbE_z8cW54bmJMUHDUGqUd5NF-YiX6u8Y,5fJsDZ5c4VN6m9WSuEvUqpRIVvSiJYADX8umqKZlM0U 1907766_1543437789213241_1689048792097122097_n33