Porter des Crocs tous les jours, mauvais pour les pieds ?

Selon deux podologues américains, ces sabots peuvent causer des douleurs articulaires et des déformations.

Ce sont les chaussures préférées des médecins et infirmiers. Les Crocs, ces sabots en plastique de toutes les couleurs, vendues par millions, sont pourtant pointées du doigt par deux podologues américains, rapporte Sciences et Avenir. Selon eux, les porter de façon quotidienne peut être mauvais pour les pieds.

Déformation des orteils. Une podologue de Chicago affirme sur le Huffington Postqu’elles ne soutiennent pas assez le talon et que dans ce cas là, les orteils ont tendance à se recroqueviller pour retenir la chaussure, provoquant parfois des tendinites. Porter ces chaussures pourraient aussi à long terme causer des déformations d’orteils, des cors, des problèmes d’ongles. Des complications également causées par un port excessif de tongs.

Un intérêt en cas d’œdème. Selon Alex Kor, le président de l’Académie américaine de podologie, les Crocs peuvent seulement convenir aux personnes ayant une voûte plantaire très élevée ou ceux qui ont des œdèmes importants au niveau de leurs jambes ou de leurs chevilles.

Ces chaussures ont à l’origine été créée pour être portée à la piscine ou à la plage.

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Maladie ou syndrome d’Haglund

Définition

Le Conflit rétro calcanéen se caractérise par une douleur postérieure du talon. Cette entité clinique a été décrite en 1928 par Patrick Haglund, chirurgien suédois. La maladie se définit par l’existence d’un arrière pied douloureux, une proéminence crânio-latérale de la grosse tubérosité et une callosité cutanée en regard, due a la compression dans la chaussure. La maladie de ” Haglund ” est souvent bilatérale, plus souvent observée entre 20 et 30 ans.

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Les causes

  • chaussures à contrefort rigide, chaussures de sécurité.
  • les pieds creux

Les symptômes

  • Douleur du talon dans la chaussure Proéminence postérieure du talon
  • Douleur a la palpation
  • Bursite rétrocalcanéenne
  • Tendinite d’achille d’insertion
  • Baisse activité sportive

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L’évolution sans traitement

  • Parfois guérison spontanée.
  • Sinon les douleurs deviennent de moins en moins supportables avec des difficultés de chaussage permanent pouvant conduire a l’arrêt de certaines activités sportives voire à une gène quotidienne.

Le traitement médical et paramédical

Le traitement médical peut soulager la douleur ou «talalgie postérieure» en diminuant l’inflammation par :

  • Un chaussage large adapté,
  • Des anti-inflammatoires en application locale,
  • Des semelles ou orthèses plantaires qui soulagent en modifiant les rapports osseux dans la chaussure et en ré-horizontalisant le calcaneus.
  • La rééducation qui par les étirements ou les massages transverses profonds agit directement sur le tendon d’Achille. Elle préserve la souplesse articulaire, renforce certains muscles et soulage l’inflammation.

Traitement chirurgical

En cas d’échec du traitement médical
Elle consiste a enlever la zone de conflit postérieur :

  • Soit en reséquant le coin postéro supérieur du calcanéeum par chirugie a ciel ouvert ou sous arthroscopie
  • Soit avec une ostéotomie du calcanéum chez les gens qui ont un pied creux postérieur associé.

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Comment choisir une paire de chaussures?

  • l’achat de vos chaussures devrait toujours se faire en fin de journée alors que le pied est à son volume maximum
  • L’ajustement de la chaussure doit se faire pendant que vous êtes en position debout.
  • Si vous portez des orthèses dans vos chaussures, vous devez les apporter au moment de l’essai de la chaussure pour obtenir un meilleur ajustement.
  • La pointure de la chaussure est déterminée d’après le pied le plus long (du talon à l’extrémité de l’orteil le plus long), et la largeur et la longueur de la voûte plantaire (du talon au premier métatarsien). Une pointure appropriée loge la première articulation métatarso-phalangienne (la partie la plus large du pied) dans la partie la plus large de la chaussure.
  • Lorsque le talon est bien appuyé au contrefort de la chaussure, il faut réserver un espace libre de 1 à 1,5 cm entre l’orteil le plus long et le bout de la chaussure, pour faciliter le déroulé du pied dans la chaussure lors du cycle de marche.
  • La chaussure doit être suffisamment profonde (hauteur de l’empeigne suffisante) pour éviter les zones de friction ou de pression sur la face dorsale des orteils.
  • la semelle est antidérapante, pas trop fine afin de protéger la plante du pied des contraintes et des irrégularités du sol, absorber les chocs sur une surface dure, elle doit également être suffisamment souple pour permettre le déroulement complet du pied lors du cycle de marche.
  • Le talon devrait être suffisamment large pour garantir la stabilité de la cheville, et sa hauteur ne devrait pas excéder 4 cm, pour limiter le déplacement des charges de l’arrière pied vers l’avant-pied, et ainsi venir donner une contrainte sur les têtes métatarsiennes
  • L’intérieur de la chaussure devrait être lisse, sans aspérités et sans coutures afin de prévenir une contrainte de friction sur la peau (dans le cas ou vous comptez porter les chaussures sans chaussettes, ou avec des bas très fins)
  • Le talon ne doit pas sortir de la chaussure au moment de la marche.
  • D’emblée, il faut bien se sentir dans une chaussure neuve; si elle blesse ou cause de l’inconfort dès le premier essai, cela ne laisse augurer rien de bon !

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La périostite tibiale

Une périostite est un phénomène inflammatoire ou infectieux touchant le périoste ce qui se voit dans des pathologies osseuse voire générales.

En médecine sportive, cette appellation correspond à une douleur de la région jambière inférieure surtout à la partie interne du tibia. Sont exclues alors les pathologies tumorales, infectieuses et fracturaires. Il s’agit donc d’une pathologie micro-traumatique plutôt à type de tibialgie.

Sur le plan physio-pathologique, il existe une douleur et une tuméfaction que l’on peut apparenter à un stade inflammatoire. Il existe 2 volets dans cette pathologie :

– un phénomène osseux

– un phénomène musculaire

Le phénomène osseux est une modification de l’architecture osseuse sous l’effet de micro-traumatismes locaux avec réaction du périoste.

Le volet musculaire est dominant avec hypertrophie musculaire soumettant leur insertion à des tensions excessives dans des loges non-expensibles.

 Symptomatologie

C’est un syndrome bénin qui tend à diminuer par l’amélioration de l’équipement sportif. Le terrain concerné est le sujet sportif de niveau variable mais avec pratique sportive régulière et intense.

Le signe dominant est une douleur liée à l’activité sans impotence fonctionnelle nette. La douleur est le plus souvent unilatérale, rarement bilatérale. Cette douleur est :

– sourde

– de siège diaphysaire

– à la face interne et bord interne du tibia

Cette douleur est souvent même ressentie comme une sensibilité douloureuse. Cette douleur est déclenchée par l’activité sportive, amplifiée par l’intensité de celle-ci et disparaît au repos à la fin de l’effort. L’arrêt de l’activité sportive imposée entraîne la disparition permanente de la douleur.

On constate également un gonflement local parfois une petite augmentation de température locale. On peut retrouver une douleur provoquée à la face interne du tibia mais également au niveau du jambier postérieur.

 Les tests

La radio simple est souvent normale. Dans certains cas il apparaît des images périostées.

L’examen le plus performant est la scintigraphie osseuse qui montre une hyperfixation osseuse localisée dans le territoire douloureux. Cet examen est lourd pour une pathologie aussi bénigne. Cet examen est justifié en cas de diagnostic différentiels :

– fracture de fatigue

– ostéome ostéoïde

En cas de doute il reste alors l’I.R.M.

Le diagnostic différentiel avec les autres pathologies du sportif se font sur un simple examen clinique :

– tendinopathie du tibial postérieur

– tendinopathie d’insertion du triceps sural

– fasciite de la loge postérieure de jambe

– pathologie de la membrane interosseuse, parfois visualisée par des calcifications sur la radio simple

Evolution

On peut distinguer une phase aiguë et une phase chronique.

Le plus souvent tout se résume à une phase aiguë dominée par la douleur avec radio normale et régression spontanée.

La forme chronique se voit chez les sportifs à activité régulière et intense. La douleur s’étend vers le haut du tibia et à tendance a persister au repos. Il apparaît des signes radio à type d’irrégularités corticales osseuses. Cette forme nécessite toujours un traitement.

 Le traitement

– d’adapter l’entraînement pour les sportifs

– d’adapter la chaussure avec choix d’une chaussure de qualité

– des semelles orthopédiques pour les troubles statiques et dynamiques associés

– d’y associer un repos sportif passager

K-Taping

Pour les formes chroniques, le traitement local est anti-inflammatoire :

– soit par application de gels ou pommades anti-inflammatoires (Voltarène, Kétum gel)

– soit par infiltration de corticoïdes

Réglage du canting sur la chaussure de ski

Le choix des chaussures de ski n’est pas toujours aussi facile qu’on ne le pense. Le confort, la performance, la sensation sont fonction de cette interface technique entre le skieur et les skis. Elle constitue à ce titre un des éléments les plus important de votre équipement.

Tout le monde a une morphologie de pied différente , il n’est donc pas chose facile de trouver un modèle qui va correspondre à la votre.

Le podologue pourra vous accompagner dans votre choix de chaussures, mais il pourra également modifier le positionnement de votre pied dans la chaussure par l’intermédiaire de semelles orthopédiques adaptées (contrairement aux semelles qui vous sont proposées en magasin ou station de ski) et sur mesure, mais il pourra également régler le canting de votre chaussure.

Qu’est ce que le canting?

Le canting est le réglage qui permet de modifier l’inclinaison latérale de la tige de la chaussure afin d’optimiser la prise de carre ou de compenser un morphologie spécifique (varus ou valgus de genou important par exemple)

Veuillez trouver ci dessous les photos réalisées lors d’une consultation d’un skieur, pour qui j’ai vérifié le positionnement du pied dans la chaussure et pour qui j’ai modifié le réglage du canting.

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