Bonne année 2014

Je vous présente mes meilleurs vœux pour cette nouvelle
année, que celle ci vous amène bonheur et santé.

Nicolas MEIGNEUX

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Ongle Incarné

Définition :

L’ongle incarné ou onychocryptose est le résultat d’un conflit entre la lame unguéale et les tissus péri unguéaux : c’est une pathologie spécifique des ongles du pied. Selon la localisation du conflit, on distingue :

  • L’incarnation latérale, concerne aussi bien le bord externe, du bord interne
  • L’incarnation antérieure : la partie distale de la lame ne peut progresser normalement et vient buter contre le lit

Le premier orteil est le plus souvent atteint, mais les autres ne sont pas exclus du risque.

Les causes n’en sont pas toujours évidentes: chaussures trop serrées, mauvaise coupe de l’ongle, conformation particulière sont généralement incriminées. Les conséquences en sont des douleurs, surtout à la pression, une difficulté à se chausser, et souvent une réaction inflammatoire et une infection. Ces deux phénomènes stimulent la production d’un tissu de cicatrisation formant le bourrelet (le botryomycome) qu’accentue la macération.

Les nourrissons et les petits-enfants peuvent présenter des ongles incarnés. Les adolescents et les adultes développent l’ongle incarné habituel que l’on appelle ongle incarné juvénile. Les seniors développent les ongles en pince

Traitement Hallux Valgus

Les traitements seront en fonction du cas clinique. Les différents critères de choix thérapeutiques seront en fonction :

  •  – des composants de la déformation
  •  – de la réductibilité
  •  – de la douleur
  •  – de la gêne fonctionnelle
  •  – de la gêne esthétique de la pathologie

Le traitement pédicural :

Le soin présente un rôle important car il permet d’apporter :

  1. une hygiène au pied
  2. un suivi de l’évolution des déformations
  3. un soin des hyperkératoses consécutives aux conflits avec le chaussant
  4. Ce soin permet parfois un soulagement suffisant dans les formes peu évoluées.

Les traitements orthétiques

Plusieurs moyens orthétiques peuvent être employés : les contentions nocturnes, les orthoplasties et les orthèses plantaires.

1. Les contentions nocturnes

Ce sont des appareillages de posture de l’AMTP1 qui peuvent plus ou moins corriger la déformation en fonction du degré de réductibilité. Ces contentions sont indiquées quand l’HV est douloureux à caractère nocturne (douleurs capsulo-ligamentaires).

En fait, on ne traite pas la cause, ce sont plutôt des appareillages antalgiques qui auront pour but de limiter la déformation aggravante en empêchant les rétractions capsulo-ligamentaires.

Il existe deux grands types de contentions :

  1. Le prêt-à-porter, vendu en pharmacie (non adapté à la déformation).
  2. Le sur-mesure, fait en matériaux thermoplastiques ou en polysar.

2. Les contentions diurnes ou orthoplasties

Ce sont des contentions mécaniques qui tiennent compte de la réductibilité de la déformation et du chaussant. On peut utiliser deux types d’orthoplasties :

  1. Les orthoplasties correctrices : correction de l’hallux-abductus avec un écarteur qui va diminuer les contraintes de l’articulation méta-tarso phalangienne du premier orteil en réaxant les tendons péri-articulaires et, diminuer le processus évolutif de la pathologie.
  2. Les orthoplasties protectrices :  –   protection de l’exostose ; protection des lésions liées aux déformations indirectes à type de griffes d’orteil, de supra ou infra-ductus.

L’exostose de la première tête métatarsienne rentre en conflit avec la chaussure. La bourse séreuse s’enflamme et provoque une vive douleur.

3. Les orthèses unguéales

Elles traitent les dysmorphies unguéales au niveau du gros orteil qui sont une des conséquences de l’hallux valgus, principalement de la rotation interne. On utilisera des agrafes classiques en fil dentaire métallique ou mieux, des fils de titane.

4. Les orthèses plantaires

Elles ont plusieurs objectifs :

  • soulager les douleurs
  • diminuer l’évolution de la pathologie
  • traiter les troubles statiques associés

La conception de l’orthèse plantaire passe, pour ce qui est du choix des éléments, par une réflexion pour chaque phase de la marche, sur les possibilités de modifier les différents défauts de fonctionnement du pied d’après les points principaux de l’analyse.

L’orthèse est conçue en trois parties :

  1. des éléments postérieurs pour agir sur l’arrière-pied, pour la réception ;
  2. des éléments moyens pour agir sur le médio-pied, pour l’appui unipodal ;
  3. des éléments antérieurs pour agir sur l’avant-pied, pour la propulsion.

Chaque élément peut avoir une action principale dans sa partie et des actions secondaires sur les autres parties.

En phase d’appui unipodal, il serait intéressant de pouvoir réduire l’adduction du premier métatarsien, l’abduction du gros orteil, ainsi que son valgus.

Du fait de l’exostose interne de la tête du premier métatarsien qui, de plus, peut être le siège d’une douleur conflictuelle par rapport à la chaussure, il est impossible d’imaginer placer quoi que ce soit à cet endroit pour lutter contre l’adduction. Certains ont proposé la mise en place d’une bande élastique enserrant l’ensemble des métatarsiens et posée en arrière de l’exostose. Cette solution paraît satisfaisante, excepté l’effet de garrot qui pourrait s’ensuivre. Il est possible de proposer un élément médio-tarsien moulé, qui, augmentant la surface d’appui du pied, diminue l’intensité des hyperpressions au niveau du tarse antérieur. Cet élément en forme de voûte plantaire, remonte sur le bord interne du pied le long du premier métatarsien, jusqu’en arrière de sa tête. C’est par l’intermédiaire du bord interne de la chaussure que cet élément repoussera en abduction le premier métatarsien. Pour des raisons d’encombrement, le gain dans l’abduction ne sera que de 4 à 5 mm au maximum et à condition que le bord interne de la chaussure soit suffisamment rigide.

Pour ce qui est du gros orteil, l’orthèse plantaire n’offre pas à ma connaissance d’élément capable d’en réduire l’abduction. Un élément supinateur en plan incliné ouvert en dedans placé sous le gros orteil et sous toute sa longueur peut “théoriquement” lutter contre son valgus, mais a aussi de grandes chances d’en augmenter l’abduction, voire le durillon inter-phalangien interne par effet d’opposition.

En phase de propulsion, le but serait de lutter contre la position “haute” de la tête du premier métatarsien responsable de l’hyper-appui médian de l’avant- pied.

Là aussi, aucun élément d’orthèse ne peut provoquer la flexion plantaire du premier métatarsien, redonnant à l’articulation métatarso-phalangienne toute sa valeur fonctionnelle à ce stade de la marche, surtout lorsqu’il existe un rigidus à ce niveau.

Un élément plat, placé sous la tête du premier métatarsien, se prolongeant en plan incliné jusqu’à l’articulation inter-phalangienne du gros orteil, sera de nature à rétablir le contact avec la surface d’appui et redonner une valeur fonctionnelle au premier rayon sans solliciter la flexion de l’articulation métatarso-phalangienne au risque de provoquer la douleur.

Toutefois, cet élément peut être contre-indiqué dans le cas douloureux du durillon sésamoïdien.

Pour l’élément de l’arrière pied, il faudra réaliser un examen biomécanique pour déterminé sa hauteur et sa fonction.

  • 5. Conseils sur le chaussage

Comment choisir une chaussure adaptée?

Une bonne chaussure doit être souple et légère tout en cuir et qui doit être antidérapante et épaisse. Les lacets doivent maintenir le pied sans trop être serrés pour ne pas paralyser le cou-de-pied et permettre une bonne circulation sanguine. Une paire élastiquée ou fermée par scratchs peut aussi bien encadrer le pied.

Lors de l’achat d’une paire de chaussures, vous devez vous trouver tout de suite bien dedans. De préférence, acheter les chaussures en fin de journée, lorsque les pieds ont augmenté de volume et s’étendent un peu, ce qui peut expliquer une demi-pointure supplémentaire par rapport à la taille habituelle.

Les zones importantes de la chaussures?

-1- La zone d’appui du talon à l’intérieur de la chaussure doit être horizontale. Si elle est inclinée comme le reste de la semelle, le pied glisse vers l’avant, un effet toboggan très mauvais

-2- Le talon a une hauteur de 20 à 25 mm pour les hommes et de 30 à 35 mm pour les femmes (plus haut ou plus bas il déséquilibre la marche). Ne faites pas des escarpins à talons aiguille un moyen de locomotion.

-3- La semelle doit être assez large pour supporter tout l’avant-pied. Mesurez sa plus grande largeur sur un carton, et servez-vous en lors de vos achats; une semelle plus étroite de 5-8 mm est acceptable.

-4- L’avant-pied ne doit pas être trop serré, pour éviter le frottement des parois internes sur les orteils et diminuer ainsi le risque de blessure et d’infection mycosique. Le bord interne de la chaussure doit être rectiligne, et non obliquer vers la pointe: capital surtout pour la personne qui a le pied égyptien ( le gros orteil aussi long que les autres).

-5-Un bout pointu… Pourquoi pas, à condition qu’il vienne en plus de la longueur du pied. Les orteils ne doivent pas être compressés.

Comment éviter les traumatismes et les douleurs dans les chaussures?

Pour atténuer les chocs, le modèle de chaussure doit comporter une semelle en cuir ou crêpe souple et épaisse avec un petit relief cranté pour plus d’adhérence. Evitez l’élastomère, qui échauffe, ou les semelles compensées, souvent à l’origine d’entorses. Exemple: les sabots, trop rigides, dans lesquels les pieds ne peuvent se dérouler correctement. Autre détail: la tige (partie à l’arrière du pied, au dessus du talon) et le contrefort ne doivent pas créer d’à-coups au niveau du tendon d’Achille sous peine de générer des tendinites. De plus la largeur de l’avant de la chaussure, doit être adapté à la largeur de l’avant pied, pour éviter toutes contraintes d’écrasement dans la chaussure.

La fish pédicure présente des risques

L’agence française du médicament a fait retirer un message publicitaire vantant les bienfaits de cette pratique, sans fondement scientifique.

 

Nouveau coup dur pour la «fish pédicure». Quelques jours après un avis défavorable de l’agence de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) envers cette pratique, l’agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) vient d’interdire une publicité vantant les bienfaits de ce soin. Une «fish pédicure» consiste à plonger les pieds dans un bassin contenant des poissons, le plus souvent de l’espèceGarra rufa, friands des peaux mortes humaines. L’autorité a estimé que les bénéfices annoncés pour la santé dans la comunication publicitaire ne s’appuyaient sur aucune preuve scientifique.

La décision, publiée au Journal officiel de la République française le 4 mai, vise la société Fish’n Feet. L’institut lyonnais annonçait sur son site internet que «le Garra, tout en nettoyant en profondeur vos pieds, libère une enzyme, le dithranol, connue pour limiter la propagation des symptômes de certaines maladies de peau et pour stimuler la production de cellules jeunes». Il évoquait aussi que «les micro-succions du Garra ont un effet stimulant sur votre circulation et assurent un drainage efficace des pieds». L’ANSM a estimé que ces allégations n’étaient fondées sur aucun élément scientifique permettant d’apporter leur preuve et à demandé leur retrait, en accord avec les articles L. 5122-15 et R. 5122-26 du code de la santé publique. Fish’n Feet a supprimé l’annonce mais précise sur son site internet que ses «prestations ne sont en aucun cas des actes médicaux et n’ont aucune vocation thérapeutique. Il ne s’agit que de détente, de bien-être et de beauté du pied.»

Les Garra rufa, ces petits poissons friands des squames de la peau ont déjà été pointés du doigt par l’AnsesDans un avis du 25 avril, elle alertait sur un «risque de transmission d’agents pathogènes d’origine humaine ou animale» par l’eau, pour les «populations sensibles à risque plus important»: diabétiques, immunodéprimés, usagers ayant des lésions cutanées aux pieds. Et recommandait donc un «encadrement strict» de la «fish pedicure», soumise à aucune règle sanitaire spécifique.

Extrait du site internet: http://sante.lefigaro.fr/actualite/2013/05/07/20481-fish-pedicure-dans-collimateur-autorites

 

Livre Strapping et Taping

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Toutes les techniques de strapping à connaître

L’évolution des produits et des connaissances scientifiques sur la structure et le fonctionnement des tissus  a motivé une nouvelle édition du Guide pratique des contentions.

Plus complète et plus pédagogique, sa méthodologie vous enseigne comment utiliser chaque technique selon les règles de l’art, en se basant sur :

– un angle théorique qui explique, dans le détail, les fondements du strapping, du taping et des orthèses ;

– une partie pratique consacrée à l’apprentissage et à la réalisation de nombreux montages pour des indications très variées.

La qualité des illustrations qui se succèdent  permet de visualiser concrètement l’élaboration de tous ces montages. Vous trouverez toutes les réponses à vos interrogations.

Plus d’information:
http://www.editiongeoffroy.fr/?rub=3&pub=49#top

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Logiciel Bioval

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  • Vitesse : L’inclinaison de la courbe change en fonction de la vitesse du geste, elle permet de connaître les accélérations et ralentissements effectués par le patient.
  • Maintien : Lors des analyses dynamiques il est demandé au patient de maintenir une position, on évalue alors sa capacité à soutenir une amplitude maximale.
  • Discontinuité & défaut de répétitivité : En présence d’un traumatisme musculaire ou articulaire, différents scénarios pourront se produire si vous demandez un geste répété à votre patient : perte d’amplitude, modification de la vitesse, discontinuités, changement de stratégie impliquant une modification des composantes du mouvement… Toutes ces anomalies peuvent facilement être repérées sur la courbe d’un mouvement.
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Analyse de la qualité du geste

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  • Proprioception : Des tests de repositionnement permettent d’évaluer la proprioception. Le patient doit choisir une position cible qu’il mémorise, il essaie ensuite de retrouver cette position. La différence entre les positions permet de quantifier une erreur de repositionnement.

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