Conférence Biomécanique golf

Cette conférence s’organise chaque année en collaboration avec la Fédération Française de Golf. Elle vise à présenter les dernières évolutions en terme de recherche sur la biomécanique du Golf. L’édition 2014 a rencontré un grand succès avec plus de 170 inscrits (70% d’enseignants du Golf et 30% de cliniciens [médecins, kinés, podologues, ostéopathes]).

L’édition 2015 était organisée pour la première fois sur 2 jours avec des ateliers pratiques proposés lors de la deuxième journée permettant au plus grand nombre de se familiariser avec des outils plus dédiés au monde de la recherche comme les salles d’analyse du mouvement, les plateformes de forces, les analyses biomécaniques personnalisées, les analyses éléments-fins, etc…

Cette nouvelle édition a regroupée quasiment 200 participants.

J’ai trouvé toutes les conférences très intéressantes, la qualité des intervenants était supérieure à mes attentes.

Beaucoup de personnes sont venues me poser des questions sur le rôle du podologue dans la prise en charge du golfeur.

Pour me contacter: ICI

Voici quelques photos:

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Introduction à la podologie du sport chez le coureur

La podologie du sport c’est l’étude du pied du sportif. Elle s’étend de la prévention à la prise en charge appropriée des pathologies liées à la pratique sportive. Elle peut concerner les membres inférieurs, le bassin ou le rachis. La connaissance des contraintes du coureur est élémentaire mais l’étude de la posture l’est tout autant.

Pourquoi ?

 Le pied va être le maillon entre le corps et le sol. Rappelons que la course multiplie par 3 à 6 le poids du corps  selon que la foulée est bondissante ou rasante (2 fois pour la marche et 7 à 13 fois pour le saut).C’est par lui que démarre la force de réaction du sol et par lui que se termine celle du poids du corps. Il est une des 3 entrées d’équilibre (avec l’oreille interne et la vue). La mécanique du pied est complexe car il est composé de dizaines d’articulations.

Si la base n’est pas bonne, c’est l’histoire de la pile d’assiettes …

Traitement proposé par le podologue :

La thérapie passe par le port d’orthèses plantaires thermoformées ou non (travail du podologue) et peut être complétée par un soin de pédicurie si le coureur souffre d’affection cutanée et/ou unguéale (travail du pédicure).

Que ce soit clair : le podologue ne réalise pas des semelles de confort telles que les semelles moulées que vous pouvez trouver dans certains magasins de sport mais il vous fabrique des orthèses plantaires sur mesure et adaptées à votre posture précise. Des matériaux techniques sont utilisés en revanche de la même manière pour optimiser la foulée.

L’examen podologique :

Quand ?

Vous pouvez consulter un podologue du sport si vous souffrez d’une pathologie des membres inférieurs, du bassin ou du rachis, liée à votre pratique sportive et que la source de chaussures inadéquates ou trop anciennes a été écartée.

Vous pouvez également le consulter si votre usure de chaussures est exagérée ou asymétrique.

Enfin, le bilan podologique est intéressant en cas d’augmentation de votre dose d’entrainement, l’indication est alors préventive.

Quand les coureurs pratiquent depuis des années et qu’ils sont asymptomatiques (sans douleur) il faut bien souvent s’abstenir de changer les appuis. Mieux vaut faire travailler son pied le plus naturellement possible.

Comment ?

Un examen clinique dure environ ¾ d’heure. Il consiste à observer votre statique et votre dynamique à l’aide d’outils informatiques et vidéo. Le podologue vérifie également vos amplitudes articulaires afin qu’une perte de mobilité n’entrave pas le traitement. Des tests posturologiques pourront compléter finement l’examen pour tester les stimulations ou éléments que l’on ajoutera sur vos semelles.

L’examen podologique doit être minutieux. Il englobe aussi bien l’aspect biomécanique et morpho-statique que l’aspect global postural : un bon podologue vous examine des pieds à la tête même s’il ne vous traitera que par les pieds !

Le soin, en cas d’affection cutanée ou unguéale, sera nécessaire pour abraser les hyperkératoses (callosités), ôter les kératomes ( cors) sièges d’épines irritatives d’appui plantaire , couper correctement les ongles avant une course longue . Le professionnel vous expliquera comment préparer vos pieds  en fonction du type de course.

 Quelques mots sur les chaussures :

Les chaussures sont aujourd’hui très techniques et vous assure du confort nécessaire à la course. Le choix des chaussures est donc le b.a.ba. En ce qui concerne les axes pronateurssupinateursuniversels, les drops, types de semelles, un bon conseiller de magasin de chaussures de running/trail doit savoir vous orienter.

Il est  préférable d’acheter ses premières paires en magasin spécialisé. Les achats sur internet ne doivent être effectués que sur des modèles déjà portés. Attention, il n’est pas rare de voir des coureurs pronateur d’un pied et supinateur de l’autre : le corps est asymétrique !

Dans la vie d’un coureur, le passage chez le podologue du sport est primordial. L’examen ne débouche pas forcément sur des semelles mais sera très intéressant pour mieux connaitre vos appuis et en déduire le type de chaussures à utiliser.





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Article original : ICI

 

Semelles ou talonnette, quel intérêt dans la pratique sportive?

Mal aux orteils, aux talons, au niveau de la hanche… Et si la solution de ces tracas passait par le port de semelles « extraordinaires » ?

Semelles : quelle utilité ?

Les semelles vont aider à soulager la pathologie diagnostiquée et rétablir la morphologie du pied et/ou une faiblesse d’appui par différents moyens, en dispersant mieux les pressions ou en réajustant l’axe du pied. Elles seront réalisées sur mesure, suite à un examen précis de la posture globale du corps.

Zoom sur les talonnettes

Les talonnettes peuvent être une solution pour les athlètes souhaitant apporter une protection supplémentaire à l’impact du talon au sol lorsqu’ils courent sur le macadam.
Moins onéreuses que les semelles, elles peuvent rarement suffire pour soulager les tendinites du tendon d’Achille ou les aponévrosites plantaires. Placées sous la semelle d’origine, elles apportent davantage de confort mais ne renforcent pas la stabilité du pied. Il y a donc un risque à porter des talonnettes trop molles, qui pourront, certes, augmenter la sensation d’amorti à la marche, mais qui, dans le sport, risquent d’augmenter les instabilités de pied, conduisant à des entorses par exemple.
En conclusion, en cas de pratique sportive régulière, il est préférable de se diriger vers un podologue qui pourra, par le biais de bilans précis, déterminer la nécessité ou non du port de semelles.
Les talonnettes peuvent trouver leur place également dans la chaîne du traitement des douleurs, utilisées à bon escient, en phase de douleurs importantes et en attendant par exemple une consultation chez un spécialiste. On pourra retrouver leur port en recherche de prévention de pathologie.

Quelques exemples d’objectifs de traitement podologique

Lors d’une aponévrosite. Les semelles vont soutenir la voûte plantaire pour éviter que le pied s’affaisse à l’impact au sol. L’objectif du Podologue sera de quantifier la hauteur théorique et fonctionnelle idéale afin de ne pas positionner le pied en hyper correction, mais suffisamment pour limiter le mouvement pathologique.

Lors d’une tendinite du tendon d’Achille. Des talonnettes à l’arrière du pied pourront surélever le talon afin de détendre le tendon endolori. Le simple port de talonnettes suffit rarement dans ce cas de pathologie car d’autres éléments de posture de pied risquent de venir fragiliser également le tendon d’Achille. Comme par exemple un valgus de pied (pied qui « tombe » vers l’intérieur).

Lors du syndrome de l’essuie-glace (friction de la bandelette ilio tibiale sur le bord externe du genou). Les semelles corrigeront l’axe de la jambe pour éviter que le tendon ne vienne frotter contre l’os du genou. Des étirements devront également être réalisés.

Lors de tendinite rotulienne (on peut retrouver une déviation du genou qui tire sur le tendon rotulien). Si celui-ci est lié à un excès de valgus (pied qui rentre vers l’intérieur), l’utilisation d’une semelle va compenser la déviation intérieure de la cheville.

En cas de syndrome rotulien (contact entre la rotule et le condyle externe du genou), les semelles pourront également aider à ré-axer le genou à la flexion afin de limiter les contacts entre les deux os.

Lors d’une talalgie. Les semelles vont avoir différents objectifs, dont un majeur restera la répartition précise des ondes de choc lors du contact talon/sol. Un des axes principal de travail va être la recherche de la zone à protéger, que cette talalgie soit due à une inflammation des tissus graisseux du talon, ou soit provoquée par une lésion osseuse.

Certains termes peuvent être utilisés pour décrire une semelle à visée sportive : thermoformée (moulée au pied), légère, résistante à la transpiration, anallergique, mais surtout sur mesure et adaptée à la pratique spécifique du sport (en adéquation avec les contraintes spécifiques de chaque discipline).

En collaboration avec Thibault Lamy, Podologue Diplômé d’Etat, titulaire du Certificat de Podologie Médicale et Sportive.

Vous pouvez retourner l’article original ICI

Les chaussures de golf

Cette semaine la chaine GOLF+ a réalisé un reportage très intéressant sur les chaussures de golf, en mettant en avant les nouveautés pour 2017.

Réglage de la chaussure de ski (canting)

En cette période hivernale beaucoup de personnes viennent me consulter avant de partir au ski pour faire régler leurs chaussures de ski, et surtout faire vérifier leurs semelles. En station, on vous propose de mouler des semelles à la forme de votre pied, ce n’est en aucun cas une semelle de correction, mais simplement une semelle de confort (si le vendeur veux mettre une correction quelle qu’elle soit sur cette semelle, c’est à vos risques et périls car il n’a pas de connaissance sur votre morphologie, si sur votre santé, et encore moins sur vos problèmes articulaires).

Qu’est ce que la canting?

Le canting permet de modifier l’inclinaison latérale de la tige de la chaussure afin d’optimiser la prise de carre ou de compenser un morphologie spécifique.

Le réglage de l’inclinaison?

Une inclinaison prononcée de la tige vers l’avant permet une flexion avancée des genoux plus importante et favorise la prise de carre et le déclenchement des virages.

L’effort musculaire est (malheureusement) proportionnel à cette flexion des genoux. Plus la tige sera inclinée vers l’avant, plus la fatigue sera importante. C’est donc à chaque skieur de trouver le juste équilibre entre confort et performance.

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Je reste à votre disposition pour toutes questions.

Brulure au pied à vélo( feu aux pieds)

Généralement mauvaise position des cales qui sont sur engagées ou semelles pas assez rigides . Serrage trop important des sangles.

Parfois il est nécessaire de réaliser des appuis de voûte plantaire pour favoriser le retour veineux. Pieds trop serrés dans les chaussures.

Chaussures trop grandes ( longueur maxi = longueur du pied + 8mm)

Comme nous venons de le voir il existe de nombreuses pathologies en cyclisme..

Généralement, il faut non seulement s’assurer que la position est bien réglée mais que les accessoires sont bien positionnés : selle « horizontale » ( le bec de selle doit descendre légèrement pour les hommes et les femmes surtout si la selle est creuse , recul de selle correct, distance selle cintre correcte permettant une position buste incliné avec bras cassés , guidon suffisamment bas pour permettre l’inclinaison naturelle du buste , hauteur de selle correcte en fonction de la valeur de l’entrejambe mais aussi le la longueur des manivelles et de la longueur des pieds et métatarses, cocottes à la même hauteur et suffisamment redressées pour éviter une hyper flexion des poignets.

La position commence aussi par le choix des chaussures et il est nécessaire de vérifier que le pied ne sera pas ni trop serré ni trop large mais aussi que les cales pourront être réglées correctement en engagement .

Enfin la selle doit être parfaitement adaptée et avoir une déformation dans le temps qui ne change pas la position du « creux de selle « .

Souvenez vous d’Eddy Mercks qui allait jusqu’à régler le recul de selle en roulant car à l’époque les selles étaient en  » plastique  » et se déformaient beaucoup avec un « creux de selle mobile ».

Traiter les pathologies en cyclisme c’est commencer par vérifier l’origine de celle-ci sur le vélo qu’utilise le cycliste et ensuite de vérifier sa position par rapport à sa morphologie, sa souplesse , et son activité cycliste. Pour plus de plaisir sur son vélo

 

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Article original sur mécacote