Un ligament du genou oublié pendant 134 ans

Deux chirurgiens orthopédiques viennent de redécouvrir un ligament du genou, appelé “ligament antéro-latéral” (LAL) qui avait déjà été évoqué une seule fois, en 1879, par un médecin français, Paul Segond, rapporte Sciences et Avenir.

Au 19e siècle déjà, Paul Segond faisait l’hypothèse de l’existence d’un ligament supplémentaire dans le genou correspondant à l’arrachement d’un fragment osseux au niveau de l’extrémité supérieure et latérale du tibia. Elle est généralement secondaire à un traumatisme indirect du genou et témoigne quasi-systématiquement d’une autre lésion : la rupture du ligament croisé antérieur (LCA). Dans un article, le médecin décrivait alors sa découverte comme “une bande fibreuse, nacrée et résistante”.

Un ligament intimement lié aux ligaments croisés antérieurs

134 ans plus tard, c’est précisément ce LAL qu’ont pu trouver les deux chirurgiens orthopédiques du CHU de Leuven (Belgique), dans presque tous les cas (97%) des 40 genoux de cadavres humains qu’ils ont disséqués, rapporte leur étude publiée dans le Journal of Anatomy.

Au départ de leur recherche, ils souhaitaient comprendre le mécanisme expliquant la persistance de blessures ou d’instabilité rotatoire du genou malgré une réparation chirurgicale réussie après rupture du ligament croisé antérieur (LCA), explique Sciences et Avenir. L’origine du LAL se situe sur une proéminence latérale du condyle fémoral, soit, en français, l’extrémité inférieure du fémur. Sa terminaison se trouve sur l’extrémité supérieure du tibia, en avant, ainsi que le montre ce schéma :

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Des recherches pour corriger les blessures de ce nouveau ligament:

L’opération des ligaments croisés antérieurs, lorsqu’ils se rompent après une sollicitation trop intense des articulations, est courante chez les sportifs qui pratiquent à haut niveau. Les opérations réparatrices sont généralement efficaces, mais il arrive fréquemment que le genou lâche de nouveau durant une activité.

La découverte des docteurs Steven Claes et Johan Bellemans prouve ainsi le rôle-clef du LAL dans la stabilité de l’articulation du genou et son lien avec les ligaments croisés antérieurs : lorsqu’ils encaissent un choc, le LAL est forcément touché en même temps, mais lui ne se répare pas. C’est la raison pour laquelle les deux chirurgiens orthopédiques travaillent désormais à une opération pour corriger les blessures sur ce ligament.

Le monde

Rencontre au centre d’entraînement du LOSC

L’excellence, à tous les niveaux

Entre patrimoine eurorégional et sport de très haut niveau, bienvenue au Domaine de Luchin, le nouveau centre de vie du LOSC. Niché au coeur de 43 hectares de verdure, le nouveau siège du club lillois hisse haut les valeurs d’excellence défendues par Michel Seydoux, président du LOSC : pierre angulaire du projet européen du club avant l’arrivée du grand stade en 2012, le site de Camphin-en-Pévèle fait figure de modèle en la matière, en France comme ailleurs. Unique en son genre, il réunit dans un même espace – une ferme du XIXe autour de laquelle gravitent des équipements exceptionnels – toutes les forces vives du club. Staffs sportif, médical, administratif, jeunes du centre de formation, prestataires associés… Au total, près de 200 professionnels au service d’un double objectif : ancrer au coeur de la région le club européen qu’elle mérite et le faire briller, au plus haut niveau. Plus que jamais, l’histoire se joue maintenant.

Optimiser les performances

Véritable concentré de technologies sportives, le Domaine de Luchin a été spécifiquement conçu pour mettre à la disposition des joueurs professionnels des espaces de travail et de récupération de tout premier ordre. Répartis sur 700 m2 exclusivement réservés aux hommes de René Girard ainsi qu’aux équipes techniques et médicales, des vestiaires design, salles de soins et de musculation (avec accès direct à une piste d’accélération), balnéothérapie, espace détente… Le must en matière de technologie. À l’extérieur ? Plaine de jeux en gazon naturel, terrain synthétique, terrain d’Honneur, fosse pour l’entraînement des gardiens, sans oublier d’autres espaces – rarissimes en France – comme une “piste finlandaise” de footing sur près de 3 km et un chemin VTT, une piste inclinée “force-vitesse”, une piste d’athlétisme 4 couloirs… L’idéal pour progresser vers l’excellence et viser toujours plus haut.

Devenir les meilleurs

Fidèle à sa très exigeante politique de formation, le LOSC propose aux jeunes pousses lilloises des infrastructures dignes des plus grands clubs européens. De fait, la trentaine de stagiaires bénéficie, au coeur même du Domaine de Luchin, de près de 3000 m2 dédiés à leur progression sportive et scolaire. Classes équipées, espaces d’études, salles de détente, restaurant, rien n’a été laissé au hasard

Un grand merci à toute l’équipe du LOSC pour cet accueil fort sympathique et chaleureux

Plus de renseignement sur le club ICI.

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Hallux valgus

Explication de la déformation

La déformation est bien connue : le premier métatarsien est déplacé en varus alors que le gros orteil est couché en valgus en réalisant un angle dont le sommet crée une saillie interne (oignon). La tête métatarsienne ne repose plus sur ses sésamoïdes ce qui la prive de leur force propulsive et surcharge les autres rayons du pied. Le tendon fléchisseur prend la corde de l’arc et pérénise la déformation.

 

Hallux valgus

Biomécanique de l’hallux valgus

1 – abduction du gros orteil. L’angle de l’axe entre le premier métatarsien et l’axe de la première phalange du gros orteil mesure la désaxation

2 Rotation externe du gros orteil : le sésamoïde externe se projette dans le premier espace inter métatarsien.

3 Métatarse en varus presque toujours associé : ouverture de l’angle du premier métatarsien, deuxième métatarsien

Hallux Valgus (1)

Tableau comparatif entre le pied sain et le pied soufrant d’un hallux valgus

Avant-pied normal et sa radiographie :

  • le gros orteil est pratiquement dans le prolongement du métatarsien
  • les sésamoïdes (deux taches blanches) sont cachés derrière le premier métatarsien

Avant-pied porteur d’un hallux valgus :

  • le gros orteil est dévié en dehors
  • la “bosse” ou “oignon” est formée par le sommet de l’angle entre le premier métatarsien dévié en dedans, et le gros orteil déporté en dehors
  • le sésamoïde externe apparait entre les deux métatarsiens

Les causes

Il y a quatre causes principales :

  • La prédisposition congénitale : tendance familiale à la déformation en hallux valgus (30%), sans que ce facteur soit strictement héréditaire
  • La prédisposition féminine: la souplesse, voire la laxité articulaire est bien supérieure chez la femme
  • La longueur du gros orteil: plus l’ orteil est long, plus les contraintes de la chaussure seront importantes.
  •  La chaussure féminine à bout pointu : Plus le premier orteil est long, plus s’exerce l’effet coercitif de la chaussure à talon haut et à bout pointu.

La chaussure a tendance à rabattre le gros orteil vers le second,
ce d’autant que le premier orteil est long

On distingue : les pieds grecs (11%), les pieds carrés (27%) les pieds égyptiens (62%).

 Les conséquences

L’hallux valgus et ses conséquences représentent 90% de la pathologie de l’avant pied :

Au niveau de l’exostose :

  • bursite qui peut se surinfecter avec le risque d’arthrite sous-jacente et de perte de la fonction par arthrodèse.

Au niveau des orteils voisins :

  • Coup de vent externe quand ils sont refoulés par le valgus du gros orteil très inesthétique.
  • Griffe avec cor conflictuel avec la chaussure et son risque de surinfection (orteil en marteau).
  • M é t a t a r s a l g i e s du deuxième rayon par hyperappui réactionnel à l’insuffisance du gros orteil, avec durillon d’appui et tiroir dorsoplantaire douloureux conduisant à la luxation.
  • Pied rond antérieur avec insuffisance de tous les rayons et métatarsalgies médianes.

L’évolution

Elle progresse à mesure que cèdent les articulations d’avant en arrière.

1er stade : Il concerne l’interphalangienne et peut commencer très précocément dès l’enfance par une déviation de P1 sur P2 ou clinodactylie. Il est source d’ongles incarnés à répétition par conflit entre les deux premiers orteils.

2ème stade : La métatarsophalangienne cède et se crée l’hallux abductus et la saillie exostosique interne. Ce stade se caractérise par l’apparition d’une bursite interne par conflit avec la chaussure.

3ème stade : La cunéométatarsienne cède à son tour et apparaît le métatarsus varus. L’évolution se fait par poussées douloureuses successives entrecoupées d’accalmies trompeuses car la déformation continue de s’aggraver. Elle frappe les rayons voisins qui deviennent souvent les motifs de consultation (47%). Il faudra alors expliquer à la patiente que le cor surinfecté de son deuxième orteil en marteau ou que la luxation très douloureuse de sa deuxième métatarso-phalangienne relève du traitement simultané de son hallux valgus et non d’un acte isolé sur le deuxième orteil sous peine de récidive. L’évolution se fait vers une extension des désordres statiques à tout l’avant pied pouvant gêner considérablement le port de chaussures et la marche.

La fish pédicure présente des risques

L’agence française du médicament a fait retirer un message publicitaire vantant les bienfaits de cette pratique, sans fondement scientifique.

 

Nouveau coup dur pour la «fish pédicure». Quelques jours après un avis défavorable de l’agence de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) envers cette pratique, l’agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) vient d’interdire une publicité vantant les bienfaits de ce soin. Une «fish pédicure» consiste à plonger les pieds dans un bassin contenant des poissons, le plus souvent de l’espèceGarra rufa, friands des peaux mortes humaines. L’autorité a estimé que les bénéfices annoncés pour la santé dans la comunication publicitaire ne s’appuyaient sur aucune preuve scientifique.

La décision, publiée au Journal officiel de la République française le 4 mai, vise la société Fish’n Feet. L’institut lyonnais annonçait sur son site internet que «le Garra, tout en nettoyant en profondeur vos pieds, libère une enzyme, le dithranol, connue pour limiter la propagation des symptômes de certaines maladies de peau et pour stimuler la production de cellules jeunes». Il évoquait aussi que «les micro-succions du Garra ont un effet stimulant sur votre circulation et assurent un drainage efficace des pieds». L’ANSM a estimé que ces allégations n’étaient fondées sur aucun élément scientifique permettant d’apporter leur preuve et à demandé leur retrait, en accord avec les articles L. 5122-15 et R. 5122-26 du code de la santé publique. Fish’n Feet a supprimé l’annonce mais précise sur son site internet que ses «prestations ne sont en aucun cas des actes médicaux et n’ont aucune vocation thérapeutique. Il ne s’agit que de détente, de bien-être et de beauté du pied.»

Les Garra rufa, ces petits poissons friands des squames de la peau ont déjà été pointés du doigt par l’AnsesDans un avis du 25 avril, elle alertait sur un «risque de transmission d’agents pathogènes d’origine humaine ou animale» par l’eau, pour les «populations sensibles à risque plus important»: diabétiques, immunodéprimés, usagers ayant des lésions cutanées aux pieds. Et recommandait donc un «encadrement strict» de la «fish pedicure», soumise à aucune règle sanitaire spécifique.

Extrait du site internet: http://sante.lefigaro.fr/actualite/2013/05/07/20481-fish-pedicure-dans-collimateur-autorites